Des taxis-volants à Nice en 2024 ?

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Avec le projet Urban Blue, les aéroports de Nice, Rome, Venise et Bologne se positionnent en pionniers des nouvelles mobilités aériennes, avec l’objectif d’opérer les premiers vols d’ici 3 ans 

L’annonce semble relever de la science-fiction, mais elle est bien réelle. L’aéroport Nice-Côte d’Azur vient en effet de se lancer dans le projet Urban Blue, en association avec les aéroports de Rome, Venise et Bologne, pour la construction et la gestion de vertiports. Entendez par là les structures d’où décolleront et atterriront les futurs taxis volants à décollage vertical, que ces pionniers espèrent voir voler dès 2024. 

Un marché à 4 milliards d’euros d’ici 2030

Certes, toutes les questions ne sont pas encore tranchées, notamment les plus importantes : le niveau des investissements pour créer les infrastructures et l’adaptation de la législation. Les 4 aéroports partenaires annoncent néanmoins que « la société, qui sera ouverte à de nouveaux partenariats industriels, technologiques et financiers pour l’expansion progressive de la mobilité aérienne urbaine (MAU) dans différentes zones géographiques, outre l’Italie et la France, s’occupera d’étudier, de concevoir, de construire et de gérer les infrastructures ». Un marché qu’ils estiment à 4 milliards d’euros à l’horizon 2030.

Avec l’industriel allemand Volocopter

En attendant, le projet Urban Blue poursuit son développement, qui repose notamment sur son partenariat industriel avec l’Allemand Volocopter, première entreprise au monde à développer et à exploiter des avions e-VTOL pour le transport de passagers et de marchandises en zone urbaine. Pour l’heure, le projet prévoit un réseau de vertiports qui couvrirait les zones des partenaires fondateurs, mais la porte n’est pas fermée à d’autres coopérations. 

Des freins à lever mais un potentiel indéniable

En tant que gestionnaire d’aéroports situés sur un territoire enclavé, entre mer et montagne, au cœur de zones urbaines, mais aussi industrielles, le Groupe anticipe à court terme la diffusion de cette nouvelle forme de mobilité », explique Franck Goldnadel, directeur général d’Aéroports de la Côte d’Azur. Reste à lever les derniers obstacles. Et à faire la preuve de la fiabilité et de la sécurité de ces drones XXL, seul moyen de lever les freins psychologiques qui empêche encore de nombreuses personnes d’envisager monter dans un engin volant sans pilote à bord.

Mathieu Seller

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