Inès est une jeune entrepreneuse marseillaise qui a créé, avec sa sœur Lili, un produit pour le bien-être au féminin. Glower est une petite pâte à mâcher, au goût fraise, que l’on appelle également gummy. Cette dernière et composée de différents actifs efficaces qui permettent de calmer les syndromes prémenstruels et rendent le cycle plus serein.
Glower pour briser un tabou féminin
« Nous avons imaginé Glower il y a maintenant 2 ans. Au départ, nous avions pris le parti de former une communauté sur les réseaux sociaux où l’on parlait de ce sujet assez tabou des règles », explique Lili.
Un an plus tard, le duo de charme lance son premier produit, un complément alimentaire, qui aide les femmes à soulager les ballonnements, crampes, acné et sauts d’humeur. « On le prend tous les jours et cela nous aide vraiment à mieux vivre cette période pas forcément très agréable », explique Inès.
Avant d’ajouter : « En créant Glower, le but était avant tout d’éduquer et briser un tabou. On peut élargir cela à la question des règles, car c’est quelque chose dont les femmes ont du mal à parler. Finalement, nous pensons qu’il suffit d’en discuter pour dédramatiser la chose ».
L’entreprenariat au féminin sur le devant de la scène
Un produit créé par des femmes qui s’adresse aux femmes, la startup est la preuve que l’entreprenariat au féminin est plus que jamais au cœur de l’activité économique. « Nous dialoguons beaucoup avec d’autres femmes chefs d’entreprise. Il existe un écosystème où nous nous comprenons parfaitement. La période que nous vivons est exceptionnel car la société met beaucoup les entrepreneuses sur le devant de la scène », analyse-t-elle.
Une idée totalement partagée par Hedi Ramdane, l’adjoint à la mairie de Marseille en charge de la jeunesse. « C’est la réalité, quand une femme à la possibilité d’entreprendre, elle va au bout des choses. Les hommes ont peut-être cette tendance à être moins enthousiastes. De plus, une femme qui entreprend est une femme qui n’a besoin de personne, si ce n’est de ses clients. Ces derniers ne regardent pas son sexe, mais sa compétence », conclut l’élu.
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