Selon le Dr Ilies Bouabdallah, c’est le bon moment pour accélérer dans la lutte contre le cancer du poumon qui reste de loin le plus mortel en France (33 000 décès par an). Parmi les 10 millions de fumeurs, 2 millions d’hommes et de femmes de plus de 50 ans pourraient être invités à passer un scanner thoracique de contrôle. Car la maladie dépistée tôt, localisée au seul poumon, se guérit. Quand elle a métastasé, c’est inarrêtable. Voici un plaidoyer fort instructif, bienveillant, riche de conseils et d’espoir, en 20 points.
Le public pourra écouter et interroger ce chirurgien mardi 14 mai à 18h à Marseille lors de la conférence sur la prévention et la prise en charge du cancer du poumon – qui touche également les non-fumeurs – organisée par MProvence. Retrouvez le lien pour y participer en fin d’article.
1- Comment se passe la prise en charge du cancer du poumon ?
Dr Ilies Bouabdallah : Pour prévenir et éviter une pathologie quelle qu’elle soit – c’est vrai pour le cancer du poumon mais ça fonctionne aussi pour les maladies cardiovasculaires – il y a deux axes : la prévention et le dépistage. La prévention, c’est surtout le sevrage tabagique chez les patients fumeurs car 8 à 9 fois sur 10 la cause principale de ce cancer du poumon est le tabagisme. Le dépistage, c’est ce qui nous tient à cœur et ça passe par des scanners chez des gens qui sont ciblés à partir d’un certain âge.
2- Comment arrêter de fumer quand on en a sincèrement envie ?
Il n’y a malheureusement pas de recette miracle. Il y a plein de propositions, plein d’offres de soutien. La principale, c’est clairement à un moment donné une motivation. On peut imaginer que le moment du dépistage par un scanner puisse être particulièrement le bon moment pour arrêter de fumer. Il existe le soutien psychologique, les associations telles que Tabac Info Service, il existe des programmes motivationnels, de l’acupuncture. Il existe plein de différents trucs et astuces. Mais ce qu’il faut bien prendre en compte, c’est qu’aujourd’hui le fumeur est addict. Il est addict à la nicotine. La nicotine n’est absolument pas cancérigène. Il y a un fantasme autour de ce produit. Donc il ne faut pas hésiter à avoir sa dose de nicotine et pour ça il existe plein de choses. Il y a les substituts nicotiniques par patch, par gomme à mâcher. Je vous recommande de prendre les 2. On peut même avoir la cigarette électronique qui peut être un bon moyen d’aider. Je ne pense pas qu’il faut la garder à long terme mais ça peut être une aide au sevrage.
Et puis on vit dans un beau pays puisqu’en France c’est pris en charge à 100% ! Cela veut dire que si vous avez besoin toute votre vie d’avoir un patch, eh bien merci la Sécurité sociale ! On vous accompagnera pour ça. Donc clairement aujourd’hui il y a plusieurs moyens mais ils sont complémentaires. Il faut vraiment s’enlever de la tête le discours moralisateur. On sait que c’est une addiction, que c’est difficile. Faites-vous aider ! N’ayez pas peur d’en parler.
3- Faut-il quand même se priver de nicotine ?
On peut être addict toute sa vie sans problème. Mais il vaut mieux s’en priver. Cela ne sert à rien d’avoir une addiction comme celle-ci. Mais en tout cas il n’y a pas d’effets secondaires que l’on sache de la nicotine. Concernant la liste de tous les produits dans une cigarette qui provoquent le cancer, il faudrait une très longue interview puisque la liste est à rallonge. Ce qu’il faut garder en tête, c’est qu’il y a principalement du goudron, donc des choses que vous n’avez pas envie d’avoir dans vos poumons. Le goudron, c’est mieux sur les routes !
4- Dépister le cancer comme aux Etats-Unis ?
Le dépistage du cancer du poumon pour nous est une nécessité et une évidence, pour une seule et bonne raison c’est que le cancer du poumon aujourd’hui en France, c’est le cancer le plus mortel. Le cancer le plus fréquent chez l’homme, c’est la prostate. Le plus fréquent chez la femme, c’est le sein. Le plus fréquent chez les 2, c’est le colorectal. Maintenant, vous ajoutez le nombre de morts du côlon, de la prostate et du sein ensemble, ça fait moins que le poumon tout seul. Donc nous sommes clairement devant un problème de santé publique ! Le problème n’est pas résolu. Une des solutions pour prendre en charge une pathologie, c’est la prévention et le dépistage. Donc le dépistage est clairement le 2e axe et ce dépistage aujourd’hui en France n’est pas fait alors qu’il est fait dans certains pays : en Angleterre, aux Etats-Unis, en Chine. On aimerait qu’en France ce soit le cas. L’Union Européenne incite les États membres à le faire. La France a commencé des études pilotes et donc, ce dépistage, on ne va le proposer dans un premier temps qu’aux patients fumeurs puisque c’est principalement le premier facteur de risque du cancer du poumon.
5- A partir de combien de cigarettes est-on concerné ?
Il faut avoir fumé un certain temps. Les chiffres sont un peu complexes mais j’aimerais que vous reteniez au moins 15 à 20 ans. Si vous avez fumé un paquet par jour pendant au moins 15 ans, c’est une quantité d’intoxication suffisante pour nécessiter un dépistage. Il va avoir lieu à partir de 50 ans en gros – 50 ans, 55 ans, jusqu’à 75, 80 ans. Donc de 50 à 80 ans, si vous avez fumé plus de 15 ans, vous faites partie de cette population à risque pour laquelle on propose un dépistage avec un scanner thoracique faiblement dosé.
6- C’est long et douloureux, ce scanner ?
C’est un examen très simple, gratuit bien sûr, et qui est indolore. Il dure 20 secondes. Il va permettre d’explorer votre thorax et de regarder à l’intérieur de votre poumon, mais pas que ! Il faut le voir également finalement comme une opportunité, ce dépistage. On va regarder tous les problèmes qui peuvent apparaître au niveau de votre région cardiovasculaire.
7- Que vont montrer les images ?
On va regarder le poumon : est-ce qu’il y a un cancer du poumon ? Est ce qu’il y a de l’emphysème ? Est-ce qu’il y a de la fibrose ? Ces maladies sont également liées au tabac et elles pourront être prises en charge par vos médecins. On va aussi regarder au niveau cardiovasculaire : est-ce que vous avez des calcifications coronaires, de l’athérosclérose, qui sont les maladies des vaisseaux (notamment) liées au tabac. Tout ça, on le verra aussi au scanner. Finalement, ce scanner est un bilan du patient tabagique qui va permettre de mieux vieillir et qu’il faudra bien sûr associer à la prévention. Dépistage et prévention, ça va ensemble.
8- C’est pour bientôt ce dépistage proposé par la Sécu ?
On espère dès demain ! En pratique, il y a de plus en plus d’études pilotes pour développer ce dépistage. A l’hôpital Saint-Joseph, nous avons commencé une vaste étude depuis l’année dernière. Il y en a également à à l’APHM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille), à Nice. Il y en a de plus en plus qui commencent à se déployer, en attendant un dépistage systématique qui sera organisé par la Sécurité sociale à l’instar du sein, du côlon.
9- Je peux quand même me faire dépister aujourd’hui ?
Dès aujourd’hui vous pouvez quand même bénéficier d’un dépistage. Il s’agit alors d’un dépistage personnalisé. Si vous allez voir votre médecin généraliste et votre pneumologue, que vous avez entre 50 et 80 ans et que vous avez fumé plus de 15 ans, vous pouvez bénéficier de ce scanner qui vous sera prescrit, qui sera pris en charge. En tout cas, je vous recommande dès aujourd’hui d’en parler à vos médecins parce que eux pourront de manière ponctuelle voire la balance bénéfice-risque à ce dépistage.
10- Combien de Français concernés ?
Le nombre de personnes qui pourraient être éligibles à un dépistage en France n’est pas connu avec certitude. On va parler d’estimation. En France nous sommes 70 millions. On estime environ à 10 millions le nombre de fumeurs actifs et à environ 2 millions le nombre de personnes qui pourraient bénéficier d’un tel dépistage. Cela veut dire qu’il faudra être capable de proposer ce dépistage à cette population là. Il est évident qu’en France nous ne sommes pas les meilleurs élèves pour le dépistage, on le voit très bien dans le côlon et dans le sein. On n’espère pas avoir, malheureusement, de meilleurs résultats. Donc il faudra trouver clairement un canal de communication plus adapté pour les fumeurs, pour leur expliquer la pertinence de ce dépistage. Ce dépistage est la solution pour sauver des vies ! Il faut le voir comme une opportunité et non pas comme une sanction.
11- Mais pourquoi allez voir un pneumologue ?
La pneumologie est une spécialité qui n’est pas connue de tous alors que le pneumologue est le docteur spécialiste du poumon. Comme vous allez voir votre cardiologue quand vous avez mal au cœur, comme vous allez voir votre gastro-entérologue quand vous avez des problèmes de transit, allez voir votre pneumologue pour lui poser des questions concernant votre essoufflement, des problèmes d’allergie, des problèmes d’asthme. Si vous avez fumé pendant toute votre vie, je vous recommande d’avoir un suivi pneumologique pour vérifier que vous n’ayez pas une maladie liée au tabac, que ce soit de l’emphysème, de la BPCO ou un cancer du poumon. Il faut avoir un suivi pneumologique si vous avez fumé.
12- Est-on rapidement pris en charge si le scanner révèle un cancer ?
Si le scanner découvre un cancer, il va y avoir une batterie d’examens qui vont être débutés. Le but sera de connaître l’étendue de cette maladie. Aujourd’hui, en 2024, lorsque le cancer est découvert, dans la majorité des cas il est à un stade où il est sorti du poumon. C’est ce qu’on appelle un stade avancé ou localement avancé. C’est ce qui est malheureusement aujourd’hui triste puisque, ce stade là, le pronostic est relativement sombre. On a du mal encore aujourd’hui à le guérir. En revanche lorsque le cancer est découvert uniquement dans le poumon, qu’il n’a pas encore eu le temps de se propager au reste de l’organisme, on a toutes les chances de guérison. Et donc l’enjeu du dépistage c’est de changer justement ce paysage où la majorité des cancers sont découverts à un stade avancé et une minorité à un stade assez précoce. L’enjeu est d’inverser les chiffres pour pouvoir demain proposer un programme et un projet de dépistage et de guérison au maximum de personnes.
13- Devra-t-on m’opérer ?
Lorsque la maladie est découverte grâce à ce scanner, on va faire cette batterie d’examens. Il y aura un TEP-scanner, une fibroscopie, une IRM, il y aura beaucoup d’examens qui seront réalisés dans un délai court afin de connaître l’étendue exacte. Si le patient a la chance de découvrir son cancer uniquement à un stade localisé, c’est-à-dire vraiment de manière précoce, le traitement de référence est la chirurgie avec aujourd’hui une chirurgie qui est moderne, qui se veut de moins en moins agressive. On fait une chirurgie qu’on dit minimalement invasive, par des petits trous avec une caméra, suivie généralement d’un court séjour à l’hôpital. Au bout de quelques semaines, on retrouve une vie normale, son travail, on retrouve ses activités physiques et sportives. Cette chirurgie a un objectif qui est clairement affiché, celui d’une guérison. On y arrive dans 90% des cas lors des stades très précoces. Si on trouve cette maladie très tôt, on a une arme efficace. Demain, on voudrait que ce dépistage puisse permettre cette chance au plus grand nombre.
14- Serai-je définitivement guéri ?
On parlera de « guérison » au bout de 5 ans. C’est clairement l’ambition. Lorsque la maladie est prise en charge très tôt, seule la chirurgie est proposée et ces patients ne bénéficieront pas de chimiothérapie, de radiothérapie ou d’immunothérapie. On les surveillera par des scanners réguliers. Et au bout de 5 ans c’est le terme médical pour parler effectivement de guérison totale.
15- Et si le cancer a essaimé vers le cerveau ?
Lorsque la maladie est découverte à un stade plus avancé, aujourd’hui on a de grands espoirs. On sait que l’innovation thérapeutique fait des bonds en avant. Là aussi il y a une désescalade, on essaie des traitements qui sont moins agressifs, avec une tolérance meilleure. On essaie également de connaître l’ADN de la tumeur, en d’autres termes sa carte d’identité; de la connaître en détail pour pouvoir proposer le traitement le plus précis possible. Je vais faire une comparaison : jusqu’à présent on utilisait des traitements à type de chimiothérapie qui étaient généralistes. C’est comme si on souhaitait tuer une cellule avec un bazooka. Aujourd’hui on essaie d’utiliser des outils beaucoup plus précis et grâce à cette carte d’identité de la tumeur, on peut utiliser plutôt un sniper.
16- Peut-on espérer soigner les stades avancés ?
On a des armes qui nous permettent aujourd’hui d’améliorer l’espérance de vie, d’améliorer la tolérance, le confort. L’objectif final va être de transformer cette maladie en maladie chronique pour amener le maximum de patients à vivre avec cette pathologie. Pourquoi ne pas espérer demain une guérison aussi dans ces stades avancés ? Ce n’est pas encore le cas mais on ne perd pas espoir sur la recherche.
17- Est-il toujours bénéfique d’arrêter le tabac même quand on fume depuis 50 ans ?
Il est toujours bénéfique d’arrêter de fumer, surtout pour des raisons de maladies cardiovasculaires. Concernant le cancer du poumon, c’est peut être moins vrai puisque l’intoxication qu’on a eue, on la garde. En revanche, clairement, les maladies cardiovasculaires bénéficient d’un sevrage tabagique à tout moment. Donc on vous encourage à le faire. Et puis de manière presque philosophique j’ai envie de vous dire, si aujourd’hui vous avez envie de guérir d’une pathologie liée au tabac, c’est difficile de continuer la cause de votre problème. C’est comme si quelqu’un dans la rue vous rouait de coups, vous passait à tabac, vous « tabassait », et que tout le système de santé français venait vous réparer, vous guérir. Après, vous n’iriez pas prendre l’apéro avec le mec qui vous a roué de coups, qui vous a tabassé. Vous iriez plutôt porter plainte ! Donc, de la même façon que si vous voulez guérir une maladie liée au tabac, vous ne pouvez pas continuer ce tabac.
18- A quoi sert une association d’anciens malades pour aider les patients ?
L’association Le Souffle d’Après a été une évidence. Elle était un besoin, pour les patients opérés d’un cancer du poumon, qui remonte à longtemps. Aujourd’hui les gens qui vont être opérés ont cette opportunité de trouver un guichet où ils vont pouvoir échanger avec des patients qui ont eu la même maladie qu’eux. Vous l’avez bien compris, dans le cancer du poumon finalement aujourd’hui, il y a vraiment 2 grandes pathologies. 1- Lorsqu’on a l’opportunité, la chance de l’avoir découvert très tôt, on va bénéficier d’une chirurgie et on peut espérer clairement une guérison. 2- Lorsque la maladie est à un stade plus avancé, où là il y aura des traitements qui seront plus longs.
19- Pourquoi se méfier d’Internet ?
Ces 2 pathologies ne touchent pas finalement la même population. Et surtout elles n’engendrent pas les mêmes questions. Aujourd’hui, le chirurgien va expliquer au patient ce projet de guérison. Et puis le patient va rentrer chez lui, il va comme tout le monde aller sur Internet, il va regarder « cancer du poumon » et puis… patatras ! Il va voir des chiffres qui ne correspondent pas du tout à un projet de guérison. Donc il va se dire « attends, là il y a quelque chose qui ne va pas. Soit on m’a mal expliqué, soit j’ai mal compris. » En tout cas on va créer du doute, on va créer du stress. Les associations qui existent actuellement autour du cancer du poumon, ou plutôt qui existaient, sont généralistes. On trouve donc dans ces associations tous les stades – quelques stades précoces mais majoritairement des stades avancés. Et donc finalement, le patient qui doit bénéficier d’une chirurgie ne va pas trouver un écho avec sa pathologie à lui.
20- Des patients guéris vont vraiment m’accompagner ?
L’idée du Souffle d’Après c’était de pouvoir mettre en contact des gens qui ont la même maladie, c’est-à-dire un cancer du poumon de stade précoce. Ainsi le patient, quand il va sortir de sa consultation avec le chirurgien, on va lui parler de cette association. Il va pouvoir aller sur Internet car cette association a voulu également se digitaliser. Il y a un site Internet où je vous recommande d’aller voir : lesouffledapres.com et là, dès la première page, vous cliquez sur « parlez-nous » et en 3 clics vous allez pouvoir être mis en contact avec un patient qui a déjà été opéré. Quelqu’un qui a déjà bénéficié de ce traitement pourra donc échanger avec vous par téléphone.
Quel que soit l’endroit où vous soyez en France, vous pourrez trouver une écoute. Il va pouvoir vous expliquer comment ça c’est passé pour lui, avec des mots à lui. On n’est pas avec un soignant, on est avec un patient expert, on est avec un grand frère. Et c’est pour ça que ça nous semblait important dans le parcours de proposer également ce temps d’échange et le retour d’expérience de ceux qui l’ont vraiment vécu.
Après, l’association a d’autres ambitions. Elle pourra également promouvoir le dépistage, mettre la lumière sur cette pathologie qui, lorsqu’elle est prise en charge tôt, permet un retour à la normale. Une fois par an on fait un événement sportif. On a eu l’honneur d’avoir Dimitri Payet comme ambassadeur de cette association. On est très contents parce qu’on va pouvoir comme ça, à ses côtés, mettre la lumière sur cette pathologie et on espère que ça permettra d’aider le maximum de patients.
Venez interroger le Dr Bouabdallah le 14 mai à Marseille
INSCRIPTIONS AUX CONFERENCES : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfmHG6ZyG4dDhVgZcmgsfuuRi6wQqMjGWOVLoYHDrVz5hmcrA/viewform
Le chirurgien participera à une conférence publique et gratuite mardi 14 mai à 18h sur le thème : « Cancer du poumon : comment l’éviter, le repérer, le soigner ? » Avec la participation de :
- Pr Pascal Thomas, chirurgien à l’Hôpital Nord (APHM) : Comment me faire dépister ?
- Dr Anne Madroszyk, oncologue à l’Institut Paoli-Calmettes : Cancer du poumon chez la femme, va-t-on dépasser le sein ?
- Dr Arnaud Boyer, pneumologue à l’Hôpital Saint-Joseph : Comment arrêter de fumer sans douleur ? L’impact de la pollution atmosphérique.
- Pr Laurent Greillier, chef du département de pneumologie, allergologie et cancérologie à l’Hôpital Nord (APHM) : Les innovations thérapeutiques dans le cancer du poumon.
- Témoignage de patients de l’association Le Souffle d’Après.
Rendez-vous mardi 14 mai à 18h à Aix-Marseille Université, amphi Gastaut, jardin du Pharo, 58 Bd Charles Livon, 13007 Marseille. Inscription recommandée sur masanteprovence@gmail.com ou via le lien ci-dessous.
Mercredi 15 mai à 18h30, cette conférence sera donnée à Toulon, campus du RCT, 53 rue Melpomène. Avec les médecins du Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne et de l’Hôpital d’Instruction des Armées Sainte-Anne
Mercredi 22 mai à 18h à Avignon (Crédit Agricole Amandier, 168 avenue Pierre Sémard). Avec les médecins du Centre hospitalier d’Avignon et du CHU de Nîmes
Jeudi 30 mai à 18h à Nice (Centre Universitaire Méditerranéen, 65 Promenade des Anglais). Avec les médecins du CHU de Nice, du Centre Antoine-Lacassagne et de l’hôpital Princesse Grace de Monaco.
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