Isabel Sörling, une artiste pas comme les autres

En concert le 21 janvier à l'Espace des Arts du Pradet, près de Toulon, Isabel Sörling détonne par sa voix, puissante et féroce, habitée par sa personnalité et son charisme quasi mystiques

culture

Isabel Sörling, c’est le sacre du feu, le souvenir d’une incandescence aquatique. Phénomène rare qu’elle a pu observer enfant, lors d’escapades nocturnes en voilier sur les mers scandinaves aux côtés de sa mère.

Voyage initiatique

Sa musique pourrait s’apparenter à un voyage initiatique, une sorte de transe rituelle dans laquelle se mêlent l’aridité d’un terroir traditionnel, avec les rythmes et percussions inspirés de la musique africaine, et la splendeur d’une luxuriance contemporaine, via l’utilisation de synthétiseurs.

Il serait ainsi dommage de réduire sa musique à un genre pop et folk expérimental, tant ses performances et prestations scéniques sont bouleversantes. Elles relèvent de la performance, de l’expérience transcendantale. Isabel se transforme avant chaque concert, elle se peint le visage et monte sur scène dans un état quasi second.

Il s’agit de vie et de mort dans le texte, mais aussi d’humanité dans le concept… D’un brassage de cultures et de contrastes   » entre une certaine froideur suédoise et la chaleur des percussions gnawa ».

Mais le fil conducteur reste la lumière, cette fameuse bioluminescence qui transparaît jusque dans le collage qui illustre sa pochette d’album.

Onze titres lumineux

La chanteuse ne laisse pas indifférent, c’est le moins qu’on puisse dire. Certains l’auront découverte aux côtés d’Airelle Besson ou de Paul Lay, d’autres auront été séduits par son premier album produit par Ibrahim Maalouf. Mais le constat est toujours le même : au-delà de cette voix d’une pureté rare, l’artiste possède une véritable aura, qui lui vaut d’ailleurs le surnom de « Janis Joplin du jazz ».
Aujourd’hui, elle revient avec 11 nouveaux titres lumineux, inspirés d’audios exhumés d’un vieux disque dur rempli de musiques traditionnelles Africaines et enregistrées dans le Lot sous la houlette de Nicolas Charlier.

A noter

Concert le vendredi 21 janvier à 20h30
Durée : 1h20
Tarifs : 8, 10 et 14€

Renseignements : 04 94 01 77 34 (aux horaires de billetterie).
www.le-pradet.fr ou billetterie@le-pradet.fr

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