Ce n’est pas la troisième défaite d’affilée pour l’OM en championnat qui nous fera changer d’avis. JC7 nous régale sur son aile droite. Et même sur l’aile gauche quand Igor Tudor, pour les besoins du service, lui demande un pas de côté. Le nouveau Marseillais sait s’adapter.
Adopté immédiatement par les supporters, le petit Alsacien, qui retrouvera samedi 29 octobre Strasbourg, sa ville natale, pour un match à la Meinau, mouille le maillot.
Jonathan Clauss, un travailleur au long cours
Il court, il court Jonathan. Il tire, il marque, il défend. Son attitude sur le terrain est exemplaire. Travailleur au long cours, son abnégation lui vient de son parcours atypique. En effet, avant de percer dans le foot pro, Jonathan devait aller bosser avant de penser à s’entraîner. De cette différence, il a fait une force. Impressionnant de résilience et d’envie de tout donner pour son équipe.
En manque de réussite devant les buts, contre Lens, il ne se cache pas au fond des filets : « C’est impardonnable », dit-il de son raté en face-à-face contre le gardien lensois, ancienne doublure de Steve Mandanda à l’OM.
Imprécision, finition, progression
Un manque de précision dans la finition qui a, au global, fait défaut à toute l’équipe. Mais comme toute les horloges sont faites pour être remises à l’heure, Jonathan Clauss préfère pointer la progression de l’OM depuis le début de saison. Comme une base de travail à remettre sur l’ouvrage, dès ce mercredi, face à Francfort pour jouer la qualification en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Possible dès cette semaine si les Olympiens gagnent en Allemagne et que Tottenham bat le Sporting à domicile. Clauss et les siens rêvent de ce big up. Tout Marseille avec eux.
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