Nous allons évoquer la rentrée universitaire et ses nouveautés avec vous Eric Berton, président d’Aix Marseille Université. Mais avant cela, on a eu cet été une très bonne nouvelle pour Aix Marseille Université (AMU) : elle est remontée dans le classement de Shanghai (en se plaçant parmi les 150 premières universités mondiales) qui permet d’évaluer en partie le rayonnement scientifique des universités. Quels sont les points forts d’AMU qui ont été salués à cette occasion ?
Pr Eric Berton: C’est une très bonne nouvelle puisque cela place Aix Marseille Université parmi les meilleures universités mondiales et dans les 7 premières universités françaises. Les atouts qui ont été reconnus, c’est notre capacité à publier dans des revues internationales de haut niveau, la présence aussi de récompenses de nos alumnis, nos anciens étudiants, en particulier Pierre Agostini qui a obtenu le Prix Nobel de chimie en 2023. C’est un ancien étudiant d’Aix Marseille Université et cela nous a permis de monter dans le classement de Shanghai.
C’est un classement intéressant parce qu’il est regardé d’un point de vue international, mais il ne prend pas en compte toute une partie importante et forte dans Aix Marseille Université qui est la partie liée aux Humanités. Il ne regarde pas ces collègues-là et c’est bien dommage, parce que nous serions encore mieux classés !
Mathématiques, océanologie, médecine : des points d’excellence
Dans quels domaines justement à Aix Marseille Université fait-elle référence ?
Les mathématiques, l’océanologie, en général les sciences de la vie. Dans les sciences médicales, nous avons de très forts laboratoires – en cancérologie, en immunologie en particulier. Il y a plein de très bons laboratoires et je n’oublie pas ceux liés à la virologie qui nous permettent aussi d’avoir de très bons résultats à l’international. Sciences de la vie, sciences et technologies et sciences médicales sont prises en compte particulièrement bien par le classement de Shanghai.
La recherche à l’université attire-t-elle les jeunes ?
Oui, de plus en plus. Ce sont des étudiants qui souhaitent faire des doctorats, qui veulent devenir docteur. Ils font des thèses, ça leur permet d’avoir un véritable travail de recherche pendant minimum 3 ans pour développer un sujet en profondeur. C’est un moyen d’attractivité pour Aix Marseille Université. Cela permet d’attirer des étudiants étrangers, des étudiants de toute la France, parce que nos laboratoires ont très bonne réputation, sont très bien équipés. Nos chercheurs et enseignants-chercheurs qui les encadrent sont des personnes dévouées et de haut niveau.
« On trouve du travail en sortant de l’université ! »
Quand on sort de l’université, d’Aix Marseille Université en particulier, avec un doctorat, on trouve du travail ?
On trouve du travail, bien entendu ! Aix Marseille Université est une très bonne université, qui intègre ses étudiants. Ils trouvent du travail dans le monde industriel en particulier, à des très hauts niveaux.
Globalement, est-ce que les études universitaires sont attractives pour les bacheliers ?
Il faut croire ! On a à Aix Marseille Université plus de 80.000 étudiants chaque année. On reçoit beaucoup d’étudiants en première année. Ce sont des études qui sont attractives par la diversité de ce que nous proposons. Nous enseignons tous les domaines de la science, à part la théologie. Toutes les disciplines sont enseignées à Aix Marseille Université – les Humanités, les sciences et technologies, l’informatique, la biologie… Chaque étudiant peut trouver son bonheur.
Des antennes à Gap, Salon, Digne, Aubagne, La Ciotat, Arles…
Nous avons aussi une particularité, c’est que nous sommes une université qui est très étendue sur son territoire, avec des antennes à Gap, Salon, Digne, Aubagne, Arles, La Ciotat, et ça nous permet de vraiment avoir ce rôle d’université de proximité. Nous avons développé aussi beaucoup de campus connectés à Gap, Digne, Arles, Aubagne et j’espère que nous continuerons à le faire. Ces campus connectés permettent à des étudiants de suivre en télé-enseignement des cours à distance tout en restant chez eux. Cela fait des économies pour leurs parents, puisque les étudiants peuvent habiter chez leurs parents, ça fait aussi des économies en transport, ce qui a une vertu écologique. Et puis ça permet de faire les premières années de l’université en proximité avec leur environnement habituel.
« Des écoles privées vendent chers des diplômes surfaits »
Voilà quelque chose qui ne va peut-être pas vous faire plaisir : on constate néanmoins que les inscriptions à l’université ne sont pas forcément les premiers choix d’un grand nombre de bacheliers et de leurs familles. Ce n’est pas un secret, beaucoup préfèrent des formations plus sélectives et réputées – à tort ou à raison – plus exigeantes, comme les classes préparatoires aux grandes écoles, Sciences Po notamment, voire des écoles de commerce dont beaucoup ont mis en place des bachelors qui sont très coûteux – 10.000 ou 12000€ l’année – et qui paraissent plus rassurants et mieux encadrés. Les élèves, quand ils sortent du lycée, ils sont habitués aux petits effectifs de 30, 40 élèves et beaucoup redoutent de perdre pied dans des amphis bondés de l’université. Comment les rassurez-vous ?
C’est compréhensible. Il ne faut pas mettre toutes les écoles dans le même panier. Il y a des classes préparatoires, il y a des écoles privées qui sont de très bon niveau et il y en a d’autres qui vendent des diplômes surfaits, à des prix incroyablement chers, onéreux, et qui jouent finalement sur la peur de Parcoursup pour attirer des étudiants. Il y a dans l’enseignement privé du bon et du moins bon. En tout cas l’enseignement public est beaucoup moins cher, il est de qualité, il est évalué. Voilà. Et ça, ça attire aussi des étudiants.
Ensuite, nous, nous mettons en place des tutorats, nous avons des parcours pour soutenir les étudiants qui rentrent à l’université. Nous avons des parrains, des étudiants tuteurs. Nous essayons d’entourer au maximum les licences première année, ce qui leur permet aussi d’être rassurés tout au long de l’année.
Et puis il y a nos associations étudiantes, le bureau des élèves, qui participent à cet encadrement. On a ce souci de permettre des réorientations si l’étudiant pense s’être trompé; ce souci de travailler sur le lien lycée-université en amont par des programmes financés par l’Etat sur l’insertion, sur le programme Rebondir à l’université. Beaucoup de dispositifs permettent d’entourer l’étudiant. Il n’est pas laissé seul dans un amphi. Cela peut donner cette image-là mais c’est une image qui est vieillotte maintenant.
1 étudiant sur 2 lâche prise en première année
On va y revenir. Quel est le taux d’échec en première année dans les formations avec des gros effectifs ? Je pense à Droit, Psychologie, Sociologie ou Histoire par exemple…
Je ne vais pas parler de taux d’échec. Je vais plutôt parler de taux de réussite. On est quand même en première année à 45%, ce qui est un taux très fort à Aix Marseille Université par rapport à d’autres universités, et qui est en progrès.
Attendez, 45% de taux de réussite, ça veut dire 55% de taux d’échec…
De taux d’échec a priori, ou de jeunes qui ne viennent pas. Il n’y a pas que des élèves qui ne réussissent pas à l’université mais aussi des élèves qui ne viennent pas aux examens, d’autres qui décrochent rapidement, malgré tous nos efforts.
On peut changer de formation à Noël sans perdre une année
Si je me suis trompé d’études – par exemple je me suis inscrit en Droit, en Anglais, en Psycho, mais je vois bien au bout de 2 mois que ça ne me plaît pas, que j’aimerais peut-être faire de la Philosophie ou du Sport ou de l’Economie. Est-ce que je peux changer de filière sans perdre une année ?
Tout à fait ! C’est prévu. C’est le programme Rebondir qui vous permet de changer de filière dans la première année de licence. Vous avez le droit à l’erreur, vous avez le droit de vous tromper, vous avez le droit d’aller chercher d’autres enseignements ailleurs. L’université, ce sont des programmes d’enseignement qui sont aussi flexibles.
On a jusqu’au mois de janvier pour changer ?
C’est ça. Ensuite, si vous avez un projet, vous pouvez, en discutant avec les professeurs, changer de filière, s’adapter, avoir des cours en plus, qui vous permettront une réorientation plus facilement.
Il y a donc une vraie souplesse même si on est face à des gros effectifs ?
Il y a une souplesse mais il faut que les étudiants soient motivés et qu’ils discutent. Les dispositifs existent.
Informer sur les formations dès le début du lycée
Comment faire mieux connaître vos formations aux lycéens avant Parcoursup ? Parce que c’est le nerf de la guerre pour faire un choix qui soit éclairé et que je ne me trompe pas de filière. Ne faudrait-il pas instaurer des séances de sensibilisation régulières dès la classe de seconde ?
Oui. Alors ce n’est pas aussi facile parce que ça ne dépend pas que de nous. Mais, effectivement, on a des étudiants qui vont présenter leurs filières dans les différents lycées. Evidemment il y a les salons, il y a aussi les professeurs, il y a des services de l’université qui sont là pour l’information, l’orientation. Tout ce travail est fait. Ce n’est jamais parfait, on peut toujours faire mieux, mais ça existe et ça dépend aussi de la manière dont l’enseignement secondaire finalement est disponible pour recevoir l’enseignement supérieur. Il y a beaucoup de travail réalisé avec le Rectorat, un travail très positif, qui se fait à ce niveau-là.
Si un chef d’établissement, de lycée, ressent ce besoin, a envie de mettre quelque chose en place spécifiquement, vous pouvez répondre ?
On va pouvoir envoyer des étudiants qui vont présenter leurs filières. On peut aussi envoyer des professeurs, le vice-président étudiant. Ces dispositifs sont prévus. Ce sont des demandes récurrentes des établissements mais on peut aussi répondre à des établissements en particulier.
41% des étudiants « en mauvaise santé mentale »
Vous êtes très engagé sur l’aspect social de l’université. Beaucoup d’étudiants ont-ils du mal à joindre les deux bouts pour se loger, pour se nourrir et donc étudier sans passer tout leur temps disponible à travailler pour gagner leur vie ?
On a fait des enquêtes là-dessus, qui dévoilent beaucoup de choses. On a 4 étudiants sur 10 qui ont des difficultés pour payer leur loyer; 30% au minimum travaillent pour financer leurs études; 41% se déclarent en mauvaise santé mentale; 26% ont renoncé à voir un médecin faute de moyens. La précarité – moi je ne parlerais même plus de « précarité » étudiante, je parlerais de pauvreté étudiante – elle est là. La France a découvert sa population étudiante pendant le Covid en 2020. Elle a tôt fait d’oublier. Mais la misère étudiante est là (AMU a mis en place des épiceries solidaires sur tous ses campus, NDLR*).
On essaie de faire le maximum, en fournissant des ordinateurs, avec nos partenaires, en se faisant financer notamment par le monde industriel ou les collectivités territoriales comme la Région, la Métropole, le Département et les mairies qui nous aident à combler cette misère. Mais elle existe. Evidemment il y a les bourses, l’Etat fait son job. On a dû aussi créer des dispositifs très originaux, notamment pour nos étudiants mais aussi pour nos collègues, nos personnels. Et pour les étudiants étrangers nous avons créé des centres de santé dans lesquels ce n’est pas de la médecine préventive mais c’est de la médecine curative . Nous avons créé 2 centres de santé avec des médecins que nous avons engagés et qui permettent de soigner nos étudiants, nos collègues. C’est aussi un moyen de les aider dans cette difficulté là qu’ils peuvent ressentir.
« Nos étudiants sont plus fragiles qu’avant le Covid »
On va détailler un tout petit peu ces mesures. Avez-vous le sentiment que le phénomène de pauvreté, de misère, dont vous parlez, s’est accru depuis quelques années, depuis le Covid puisque c’est la période que vous citez ?
C’est le sentiment que nous avons. Le Covid a eu des effets très nocifs sur la santé mentale de nos étudiants. Cela s’est peut-être amplifié par rapport à ce que ressentaient les gens plus âgés, parce qu’ils sont encore en construction. Ils sont peut-être plus sensibles. Et ça a été une période très difficile qui a encore des conséquences aujourd’hui. Je trouve que nos étudiants sont plus fragiles maintenant qu’il y a quelque temps. C’est pour ça que nous mettons en place ces mesures d’accompagnement – assistantes sociales, médecins, infirmières, psychologues -, pour permettre notamment qu’ils puissent vivre au mieux leurs études au sein d’Aix Marseille Université.
NDLR : Précisons que le président d’AMU, avec d’autres présidents d’université, a appelé à une « réforme structurelle d’envergure » avec la mise en place d’une allocation d’études pour toutes les étudiantes et étudiants. « Les efforts, qu’il faut reconnaître, sur la réforme des bourses sur critères sociaux visant à augmenter le nombre de boursiers et à revaloriser les montants sont malheureusement insuffisants au regard des besoins réels et ne permettent pas une réelle égalité des chances. »
Université de proximité… malgré sa taille
Est-ce qu’ils « profitent » de ces opportunités, d’être mieux pris en charge ? Est-ce qu’ils acceptent cet accompagnement là, spécifique sur le plan de la santé ?
Plutôt oui, parce qu’ils sont demandeurs. Nous sommes très proches de nos étudiants. Aix Marseille Université est une université très grande, la plus grande en termes d’étudiants. D’un autre côté, c’est aussi une université de proximité et cette proximité, elle est importante dans la prise en charge de nos étudiants. On a le sentiment – et on le voit sur les manifestations, sur l’accueil des étudiants étrangers, sur les forums – que ces étudiants sont très proches de leur université.
Le débat politique récent a porté sur l’accueil des étudiants étrangers en France. Certains voulaient restreindre leurs conditions d’accueil, notamment « parce qu’ils coûtent très cher à la collectivité ». Or ces étudiants représentent une part significative de vos effectifs. En quoi leur présence est-elle une opportunité pour Aix Marseille Université ?
D’abord il me semble que c’est la mission de l’université de former la jeunesse. Aix Marseille Université est une université internationale. Ce n’est pas une université qui a une politique internationale, même si nous en avons une, c’est une politique qui se situe dans le monde, dans son monde et qui est interconnectée. Donc c’est tout à fait normal que l’université soit un lieu de réception de toutes les cultures, de toutes les sensibilités, parce que ces différentes cultures amènent de la recherche. Quand vous avez des étudiants étrangers qui parlent avec des étudiants français, il y a des échanges, il y a des échanges de cultures, une ouverture d’esprit.
40% de doctorants étrangers
Cela donne aussi envie de voyager : nous avons une antenne en Chine, nous coordonnons une université européenne avec 12 autres universités situées en Europe. Nous avons des programmes Erasmus qui sont très forts. Donc ça donne aussi à notre jeunesse l’envie de s’ouvrir, l’envie de voyager. Et donc nos étudiants étrangers apportent un plus en termes de culture, d’ouverture d’esprit. C’est aussi une force importante pour notre recherche, en humanités, en science en général.
C’est 40% de nos doctorants aussi (NDLR : AMU totalise 3.111 doctorants répartis dans 40 disciplines). Aix Marseille Université a une place particulière. C’est une université de la Méditerranée aussi, qui est au centre, de par sa position géographique, de ces cultures interméditerranéennes. Nous avons cette position qui fait en sorte que nous sommes aussi un carrefour des pays du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne, du Moyen Orient. Nous avons des relations historiques avec beaucoup de pays, le Liban en particulier. Cela nous donne aussi une responsabilité pour accueillir et pour former dans de très bonnes conditions.
« De l’argent bien placé »
Sur 80.000 étudiants, combien d’étrangers ?
12.000. Ce qui montre toute l’importance et l’apport de ces étudiants sur la population étudiante d’Aix Marseille Université.
Vous dirigez la plus grande université de France et même du monde francophone avec environ 80.000 étudiants. J’imagine que c’est une fierté. Mais est-ce encore un atout à l’heure des formations sur mesure, en tout cas qui sont plus individualisées, plus professionnalisantes, que se targuent de proposer vos concurrents du privé notamment ?
D’abord, nos formations sont évaluées, de qualité. Notre recherche est évaluée, reconnue à l’international. Nos innovations sont évaluées, notre ancrage territorial est réel, est là, présent. Et donc Aix Marseille Université est une université dont la population peut être fière. C’est de l’argent bien placé et c’est vraiment un objet au sein de son territoire, en France, à l’international, dont nous pouvons tous être fiers.
C’est un atout d’avoir autant d’étudiants. C’est un atout parce que c’est d’abord notre mission, notre mission de service public, pour des inscriptions qui sont peu importantes puisque nous sommes à 200, 300, 500 euros. Alors que parfois des écoles privées c’est 10.000, 12.000, 18.000 euros (l’année, NDLR). Notre vocation est de former la jeunesse de demain. C’est ça dont nous sommes fiers. Nos formations sont de qualité, c’est très important aussi. avec des formations variées. C’est une qualité par rapport à des formations peut-être plus restreintes, qui sont parfois de qualité mais parfois non et qui peuvent fermer d’un instant à l’autre comme cela s’est passé l’année dernier. Une école privée du territoire a fermé et nous avons dû récupérer les étudiants. Nous l’avons fait volontiers.
« On ne peut satisfaire toutes les demandes »
C’est la mission du service public ?
Tout à fait. C’est notre mission de service public. Et c’est la mission de formation de la jeunesse de demain : faire de notre jeunesse, au sein d’AMU, des citoyens qui soient tolérants, éclairés et ouverts sur le monde.
Y a-t-il des formations à l’université aujourd’hui, qui ne sont pas pleines, où il y a de la place et où finalement des étudiants pourraient s’inscrire et faire un beau parcours, d’abord universitaire et ensuite professionnel ?
Il y a des formations d’abord sur des langues rares en particulier. Il y a des niches aussi. Après, nos formations sont quand même assez remplies, avec 82.000 étudiants. On est très attractifs, on a beaucoup de demandes d’inscriptions et on ne peut pas toutes les satisfaire.
Formation des enseignants à l’Inspé
Je pensais notamment à l’enseignement. On sait qu’on manque d’enseignants aujourd’hui en France dans certaines disciplines, que ce soit dans le primaire ou ensuite dans le secondaire. Et quand on veut être enseignant, on passe par l’université…
Oui et d’ailleurs notre Inspé (Institut National Supérieur du Professorat et de l’Education) est un des tous meilleurs. Pour moi, c’est le meilleur mais je suis un peu chauvin ! On doit aussi être responsable et on ne peut pas toujours accueillir plus d’étudiants, puisqu’il nous faudrait aussi plus de place, plus de moyens et plus d’enseignants, pour mettre en face des étudiants. On est déjà au maximum de ce qu’on peut faire et nos étudiants et nos collègues en général ne chôment pas du tout !
AMU : université du « temps long »
Vous avez été réélu l’hiver dernier pour un 2e mandat de président qui court jusqu’à fin 2027. Quels seront vos grands chantiers ?
Le grand chantier c’est de continuer à faire d’Aix Marseille Université un lieu incontournable du territoire, une université internationalement reconnue et qui soit aussi un lieu de proximité pour à la fois les collègues, les personnels, les enseignants chercheurs et les étudiants. C’est une université où on prend le temps de faire de la qualité, une université du temps long, une université de la construction, une université de la réflexion. Et une université qui joue un rôle particulièrement fort d’attractivité, de soutien et de cohésion au sein du bassin méditerranéen.
*NDLR signifie « note de la rédaction ». Nous avons notamment ajouté à cet entretien quelques éléments communiqués par écrit par l’université.
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