Comme souvent dans l’entreprenariat, tout part d’une vision. Celle de révolutionner le monde de l’hôtellerie traditionnelle en se concentrant sur la convivialité et créer des moments de vie inoubliables. Pour mener à bien cette mission, l’entreprise créée à Marseille a un mot d’ordre. « NocNoc est le leader en France des grands appartements pour courts séjours », lance à la volée Paul Lebas, le CEO. Voici une punchline qui claque bien, diront les publicitaires chevronnés.
NocNoc, un outil pour le BtoB et le BtoC
Bref, si vous cherchez à louer un appartement de 2 à 5 chambres dans les plus grandes villes de France, vous trouverez forcément vote bonheur sur la plateforme en ligne. Et cela que vous soyez une entreprise ou un particulier. « Nous sommes une société bicéphale qui est capable de proposer des logements à des BtoC ou BtoB », ajoute Paul.
D’ailleurs, la répartition de la clientèle est homogène, puisque les deux typologies d’utilisateurs se partagent équitablement les réservations. « Pour les entreprises, nous travaillons aussi bien sur des grands comptes ou des PME/TPE, pour leurs séminaires, déplacements sur des salons, des chantiers… »
Pour la régulation des plateformes
Si la location entre particuliers a le vent en poupe, avec NocNoc le client s’adresse à une société, un acteur économique qui entretient de meilleurs rapports avec les collectivités. « Comme R’Bnb, qui est en pleine essor, nous nous sommes faufilés sur un marché où les appartements se sont mis à concurrencer les hôtels. Nous nous considérons comme des hôteliers et nous sommes favorables à la régulation des plateformes », ajoute le créateur de la startup.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la stratégie est quelque peu différente avec une volonté affichée de valoriser un patrimoine immobilier. « Nous sommes davantage sur la transformation d’hôtels en fin de vie, des immeubles de bureaux à réhabiliter. Nous ne cherchons pas à empiéter sur du parc d’habitation. Nous sommes en quête de biens commerciaux de 500 à 1 000 m2. Nous avons le statut hôtelier, le label destination touristique », conclut Paul Lebas.
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