Ce rachat fait écho aux épisodes récents qui donnent, à première vue, un avantage important à Rodolphe Saadé et à son groupe CMA CGM, prêt à mettre plus de 80 millions sur la table pour reprendre le quotidien.
La Provence est un quotidien, comme pratiquement l’ensemble des journaux de la presse écrite, qui connait une situation économique difficile, suite à la chute continue de ses ventes.Alors qu’au début du processus de reprise, beaucoup de questions se posaient, sur la simple possibilité d’envisager un projet entre les journalistes de la Provence et l’emblématique patron de la plus importante entreprise marseillaise, l’ambiance semble désormais au beau fixe, au point qu’officiellement, seul le projet de CMA CGM a pour l’instant été présenté aux instances représentatives du personnel de La Provence.
Bien sûr, le processus de reprise va connaître bien d’autres épisodes, en espérant que cela ne débouche pas sur un enlisement juridique, mais les Sentinelles ont aussi voulu s’interroger sur la motivation de CMA CGM, dans un contexte peu évident pour la presse quotidienne régionale .
Les dernières semaines, deux événements semblent démontrer l’attachement de la famille Saadé à la ville de Marseille : le rachat de Colis Privé par la filiale Ceva et la pose cette semaine de la première pierre d’un centre de formation et d’innovation, Tangram, dans le huitième arrondissement de Marseille. Les semaines à venir diront s’il faut aller plus loin pour percer d’autres motivations pour le patron de CMA CGM.
Isabelle Piras, animatrice de l’émission était entourée des journalistes Michel Couartou de Construire la ville.info, Hervé Vaudoit, rédacteur en chef de mprovence et Yves Blisson, directeur de la publication de mprovence.
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