L’association Ciel d’Azur, qui regroupe plus de 70 éleveurs ovins des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes, a une nouvelle présidente. Marie-José Allemand, directrice bénévole depuis plus de 20 ans, a donc fini par embrasser cette fonction exécutive.
Si après vingt années à diriger bénévolement Ciel d’Azur, Marie-José Allemand en est devenue la présidente, ce n’est certes pas par pure ambition. « Jusqu’alors je ne pouvais pas, car je n’étais pas agricultrice, mais seulement conjointe collaboratrice, explique-t-elle. Depuis mai 2021, je me suis officiellement installée avec mon fils, donc j’ai pu me présenter. Dans le fond, cela ne va pas beaucoup changer,
Si après vingt années à diriger bénévolement Ciel d’Azur, Marie-José Allemand en est devenue la présidente, ce n’est certes par pure ambition. « Jusqu’alors je ne pouvais pas, car je n’étais pas agricultrice, mais seulement conjointe collaboratrice, explique-t-elle. Depuis mai 2021, je me suis officiellement installée avec mon fils, donc j’ai pu me présenter. Dans le fond, cela ne va pas beaucoup changer ce que je faisais déjà depuis si longtemps », prédit l’éleveuse gapençaise. »
Apporter quelque chose aux éleveurs sans les pressuriser
Ciel d’Azur avait été créée à la fin des années 1980 pour faire de l’agneau de Sisteron Label Rouge. Elle offre de nombreux services à ses membres. « Par exemple nous réalisons des achats groupés de béliers, détaille la nouvelle présidente. Notre cotisation est évaluée en fonction du nombre de brebis et non en fonction du chiffre d’affaires et nous appliquons une petite majoration pour ceux qui font du Label Rouge.
« Nous sommes une organisation professionnelle non commerciale. Nous voulons apporter quelque chose aux éleveurs sans les pressuriser. Nous leur proposons des formations régulières, nous disposons d’un vétérinaire qui peut se déplacer dans les élevages, nous les aidons à monter leurs dossiers Pac. Nous souhaitons mettre en place un GIEE pour tout ce qui concerne les prairies avec un groupe d’éleveurs et un autre sur le bien-être animal.
Nous organisons régulièrement des échanges sur nos pratiques, nous faisons des visites dans les abattoirs et chez les abatteurs pour regarder les carcasses et leur conformation, etc. Nous récupérons également tous les retours d’abattage ce qui est précieux. Nous avons également un chantier sur la Haute valeur ajoutée (HVE).
Notre objectif est de se regrouper pour avancer tous ensemble et faire de la qualité. La forme associative nous permet de ne pas être dépendants d’un groupement. Les éleveurs sont libres de vendre à qui ils le souhaitent, de décider s’ils livrent leurs bêtes ou s’ils optent pour le ramassage. Chacun traite indépendamment avec son abatteur, l’association ne commercialise pas d’agneaux. Nous ne faisons pas de bénéfices sur les éleveurs donc cela permet de travailler à moindre coût. »
Alexandra Gelber pour L’Espace Alpin
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