« Mon VTC made in Marseille » veut transporter éthique

Economie

Un nouveau service de transport à la demande vient d’être lancé dans la cité phocéenne. Imaginé par Jacques-Laurent Guenancia, « Mon VTC made in Marseille » se présente comme plus éthique, plus responsable et plus soucieux des hommes et de l’environnement que son très gros concurrent américain

Ses véhicules sont électriques pour ne rejeter ni CO2, ni gaz polluant. Ils possèdent une rampe qui permet d’embarquer un fauteuil roulant ou une poussette, histoire que personne ne soit empêché de se déplacer. Ses chauffeurs sont tous salariés et sont disponibles (à tour de rôle) de 5 heures du matin jusqu’à 2 heures le lendemain. Les tarifs sont fixes et ne dépendant ni de l’heure, ni du jour de la course, y compris le week-end. Les clients peuvent réserver en ligne, via une application (comme toutes les plateformes), mais ils peuvent également joindre un standard via un téléphone s’ils n’ont pas de smartphone ou d’ordinateur.

Relancer la tradition de la grande remise

Pour régler leur course, ils peuvent évidemment le faire en ligne au moment de la réservation, mais à l’inverse des plateformes « classiques », ils peuvent aussi régler au chauffeur, avec une carte de crédit ou en cash. Et dans les véhicules, ils trouveront de l’eau, des bonbons… sans devoir payer de supplément. L’ambition de Jacques-Laurent Guenancia avec « Mon VTC Made in Marseille », c’est d’abord de « relancer la grande remise« , cette tradition héritée des chauffeurs de maître et qui représente l’aristocratie du transport public. C’est ensuite d’essaimer partout dans l’hexagone, en ouvrant « Mon VTC Made in Lyon », « Mon VTC Made in Bordeaux » et « Mon VTC Made in Strasbourg », avant de s’attaquer au marché européen puis au monde entier.

Ne dit-on pas que la chance sourit aux audacieux?

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