Prix de l’Évêché : ils étaient dix…

Dix romans policiers ou thrillers sont encore en piste pour remporter, le 18 mai, le cinquième prix de l’Évêché, avec une affiche très féminisée cette année. En hommage à Agatha Christie ?

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Insoutenable !  Comme le suspense qui prévaut  à moins d’un mois désormais  de la remise du cinquième prix de l’Évêché, un événement littéraire très couru à Marseille, dédié  au polar et au thriller.

Des critères précis

Cette année, le jury composé d’une quinzaine de personnes a présélectionné dix ouvrages, dont une des caractéristiques principales est d’avoir déjà été édités, les manuscrits ou les publications à compte d’auteur ne pouvant concourir. Un autre critère, géographique celui là, doit être respecté : une partie au moins de l’action, sinon la totalité, est censée se dérouler dans le quart sud-est de la France, Corse comprise.

Une création récente

Le prix de l’Évêché est né en 2018 à l’initiative d’Eric Arella, le directeur de la police judiciaire de la zone sud, et de deux clubs Rotary de Marseille. A la tête du comité d’organisation, Éric Arella est accompagné toute l’année par des policiers et des rotariens qui composent le jury qu’il préside également. Le bureau du DZPJ débordant de bouquins, fauteuils compris, illustre la complexité et l’ampleur de la tâche.

Prix de l'Evêché
L’affiche du prix de l’Évêché 2022

Une soirée de prestige

La soirée de remise des prix est devenue un véritable événement, sur invitations payantes, car les recettes vont à une cause chère aux forces de l’ordre. Cette année, c’est l’association Orpheopolis, l’orphelinat de la police, qui en bénéficiera. Cette soirée est précédée d’une courte séquence de démonstration de techniques et d’interventions, afin de renforcer le lien entre la police et la société civile.

Le 18 mai le palmarès sera dévoilé à Marseille, dans le cadre majestueux du château Saint-Victor, à l’invitation du gouverneur militaire de la zone de défense sud, le général Pascal Facon.

Des partenaires de renom

Et si le prix de l’Évêché n’a pas encore la notoriété du prix du Quai des Orfèvres, ni même peut-être celle du prix de l’Embouchure à Toulouse, la qualité du palmarès plaide en faveur de cette distinction beaucoup plus récente.

L’organisation bénéficie du soutien d’Intériale, mutuelle des agents du service public, de l’agence de communication Marsatwork, de l’atelier d’impression Quadrissimo et de l’amicale des cadres de la police nationale et de la sécurité intérieure. La fondation du Crédit Agricole Alpes-Provence, qui intervient notamment dans les domaines de l’éducation de la culture et du patrimoine, est un partenaire historique du prix de l’Evêché.

Un solide palmarès

Son premier lauréat, en 2018, était l’écrivain et journaliste Jean Contrucci, pour son ouvrage « L’affaire de la Soubeyranne ». Depuis, Karine Giebel, Fred Mars et Stéphane Oks, l’année dernière, lui ont succédé. Des prix spéciaux ont parfois été remis, à René Frégni, Charles Aubert et Lucien Nouis. Cette année, la sélection éclectique va du polar historique contemporain au thriller environnemental, en passant par le huis clos et le fanatisme sanglant.
Un indice peut-être ? L’affiche qui nous inciterait à nous orienter vers une auteure… Mais chut… Laissons le jury agir et délibérer.

Yves Blisson

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