Vive le stade de Kuip du Feyenoord de Rotterdam au surnom improbable (cuvette ou bassine, c’est selon). Sa folle ambiance de demi-finale d’Europa League Conference soulagera-t-elle mes crampes d’estomac ?
Après 94 minutes de jeu, crampes aux jambes comprises pour les joueurs néerlandais (j’aime le partage), la réponse tient en trois lettres… Oui, non ? Ni oui, ni non ? Burger quiz !
Fin du suspense : non parce qu’une défaite de l’OM pour une supportrice c’est toujours aussi difficile à encaisser que deux buts de Cyriel Dessers par Steve Mandanda, le jour de son 100e match en Coupe d’Europe sous le maillot olympien…
Oui parce qu’après avoir été menée 2 buts à 0, au bout de 20 minutes de jeu, par une belle équipe de Feyenoord, les Olympiens ont vite et bien réagi.
Dans une grosse débauche d’énergie et d’orgueil, ils sont allés droit au but. Bamba Dieng d’abord, qui a fait honneur à sa titularisation même s’il doit encore étoffer son jeu, puis Gerson, l’indispensable Brésilien du moment.
2 – 2 à la mi-temps, ô espoir ? Noyé dans « la bassine », dès la 46e minute et une mauvaise passe de Caleta-Car à Mandanda, qui offre son 2e but à l’attaquant belge Dessers…
Ce 3 – 2 me laisse avec mon mal de ventre jusqu’à la 94e minute et le coup de sifflet final. L’entrée de Milik et les beaux coups de pied de Payet n’ont pas suffi.
Je garde mes spasmes en mirant « la cuvette » chanter en néerlandais.
Après analyse du match, ces contractions musculaires fortes, intenses, finalement ce sont des vibrations. Celles des grands soirs, des grands matches, des grandes équipes.
Celles qui vous donne des frissons et ô combien d’espoir pour le match retour le 5 mai au stade Vélodrome et la qualification pour la finale.
En attendant les gars, mangez du Lyon ! Je vous Oaime…
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