La pollution photochimique est le résultat de la transformation des rejets de polluants des navires et des automobiles par les évènements climatiques liés à la saison chaude. Le vent, le soleil, la chaleur produisent donc de l’ozone a partir des oxydes d’azote et des composés organiques volatiles. Cela forme tristement : une « soupe photochimique ».
Cette pollution est-elle visible ? Oui, ces particules en suspension sur nos villes forment ce que l’on appelle un smog photochimique qui contient un cocktail de polluants. C’est tout cela qu’AtmoSud surveille de très près au quotidien.
Pics de chaleur en Région Sud
Aucun doute, depuis le début de l’été, et même bien avant, le seuil de pollution en Région Sud PACA a été atteint à différentes reprises. Selon les indicateurs d’AtmoSud, un air est qualifié de mauvais dés lors qu’il dépasse le seuil de 130 μg d’ozone par mètre cube par heure. Si l’on s’en tient à cette mesure, Aix-en-Provence présente alors l’un des plus mauvais indice du territoire. En effet, depuis avec le début de l’année le dépassement de ce seuil a été enregistré près de 40 jours.
Il est intéressant de savoir que les procédures préfectorales sont déclenchées dès que l’on flirte avec les 180 μg par mètre cube par heure. Fin Juillet, onze journées ont été le théâtre de mesures préfectorales !
C’est notamment ce type d’alerte qui a amené le préfet a mettre en place la circulation différenciée avec les véhicules le plus polluants, souvent les plus vétustes qui se sont vus interdire l’accès à certaines villes. C’est également ces indicateurs qui ont entraîné la réduction de la vitesse de circulation certains jours. D’ailleurs, pour savoir si un véhicule est en adéquation avec la réglementation en vigueur, il suffit de se rendre sur le site du gouvernement pour faire une simulation.
Les recommandations d’AtmoSud
Ces particules fines sont toxiques et de nombreuses études soulignent les dégâts de ces polluants pour le système respiratoire, cognitif et vasculaire. C’est pourquoi le spécialiste de la qualité de l’air préconise :
- D’éviter le sport intense en ville en pleine journée
- De prioriser les déplacements en transport en commun
- De réduire la vitesse sur l’autoroute
- De favoriser l’aération des lieux clos
Quid des années futures ?
Certes les mesures gouvernementales oeuvrent dans le sens d’une diminution de la pollution dans les années à venir, mais de son côté l’augmentation des températures pourrait annihiler tous ces efforts. En effet, d’ici 2030, les scientifiques annoncent que la Région Sud PACA devrait constater une augmentation de + 1 ou 2 degrés avant 2030, notamment dans les Alpes-Maritimes. Le combat n’est certes pas gagné, mais il mérite en tout cas qu’il soit mené !
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