Eté rime avec un verbe : bronzer ! Qui ne rêve pas d’un teint de pêche, d’une peau cuivrée, de se faire dorer la pilule au bord de la piscine ? Jusqu’à se faire griller à la plage ou sur son balcon comme des sardines sur le barbecue. Ou des saucisses pour paraphraser la nouvelle campagne de prévention de la Ligue contre le Cancer.
Oui mais voilà, le soleil ne nous veut pas toujours du bien. Il provoque même un nombre considérable de cancers. Entre 141 200 et 243 500 chaque année en France, dont 70% sont des carcinomes basocellulaires (généralement moins graves puisqu’ils ne forment presque jamais de métastases), 20% des carcinomes épidermoïdes, et 10% des mélanomes (ce sont les plus agressifs) selon la Fondation pour la Recherche Médicale et l’Institut National du Cancer.
Il n’y a pas que les vacanciers qui sont concernés, mais également les travailleurs en extérieur qui ne peuvent pas toujours se protéger. Comment bien gérer l’exposition au soleil et limiter le risque de cancer ? C’est ce que nous allons voir avec la docteur Élodie Archier, dermatologue à l’hôpital Saint Joseph à Marseille et spécialiste des cancers de la peau.
Doit-on de manière générale se méfier du soleil ?
Docteur Elodie Archier : La réponse est oui ! Il faut se méfier du soleil. Le soleil, c’est le principal facteur de risque de cancer de la peau. Son exposition, notamment dans l’enfance, est à proscrire jusqu’à l’âge de 3 ans. C’est zéro exposition au soleil. Il faut vraiment faire attention avec les tout petits enfants parce qu’on sait aujourd’hui que ce sont les coups de soleil dans l’enfance qui sont le principal facteur de risque de mélanome. C’est le cancer de la peau le plus grave (NDLR : 18 000 nouveaux cas de mélanomes cutanés ont été recensés en 2023 en France métropolitaine, avec 1 920 décès en 2021; ils sont parmi les cancers qui ont eu la plus forte incidence dans les années 2010). Donc oui, il faut se méfier du soleil.
Vous conseillez d’interdire l’exposition au soleil jusqu’à 3 ans, mais à 7 ou 8 ans on fait quoi ?
Il faut faire très attention également. Les recommandations c’est aucune exposition au soleil jusqu’à l’âge de 3 ans. À partir de 3 ans il est évident qu’il faut continuer à protéger les enfants. Et les protéger de manière efficace avec des vêtements anti UV, avec de la crème solaire lorsque les expositions solaires ne peuvent être évitées.
On sait qu’on a tous un « capital soleil », on l’entend dire tout le temps. De quoi s’agit-il ?
Le capital soleil, c’est une manière de dire que, en fonction du phototype des patients, c’est-à-dire la carnation, la couleur de la peau, on a une tolérance au rayonnement UV au cours de la vie qui est plus ou moins importante. Par exemple, une personne avec la peau très claire et les yeux bleus va avoir un capital soleil bien moins important qu’une personne à la peau foncée et aux yeux noirs. Donc le risque de développer un cancer de la peau est d’autant plus important que le capital soleil est faible.
Le bronzage est une réaction de défense de l’organisme !
Donc j’ai ce capital soleil, vous avez ce capital soleil, on en a tous un finalement. Comme j’ai des économies à la banque et si je comprends bien, il ne faut pas le gaspiller mais l’utiliser à bon escient. Quelles sont les règles pour profiter de ce capital sans le ruiner ? Est-ce que je peux m’exposer au soleil de l’été ou bien de votre point de vue de médecin, ça n’a pas beaucoup d’intérêt ?
Il faut savoir que le bronzage, c’est quelque chose qui est à la mode. C’est une mode. C’est très dépendant des sociétés d’ailleurs, parce que par exemple en Asie, ce n’est pas du tout le cas. Etre bronzé en Chine n’est pas un critère de beauté, alors que en Europe ça l’est. Donc ça reste quand même très, très sociétal.
Le bronzage est une réaction de l’organisme qui va se défendre contre une agression. Et donc bronzer, même si ça peut paraître esthétique aujourd’hui, ça reste une réaction de défense à une agression extérieure par les rayonnements ultraviolets. Et donc il n’y a pas de bonne manière de s’exposer en réalité. Le but, lorsqu’on a envie de profiter de l’extérieur – parce que c’est ça, hein – ça va être de se protéger efficacement du rayonnement ultraviolet. Avec, encore une fois, des vêtements couvrants, avec des chapeaux, des casquettes, des lunettes. Et puis de la crème solaire lorsqu’on ne peut pas, lorsqu’on est à la plage par exemple.

2 cuillères à soupe de crème sur le visage toutes les 2 h
On devrait aller à la plage tout habillé ?
Pour les personnes qui sont à risque, oui, il faut aller à la plage protégé bien sûr. Il faut rester sous le parasol. Les patients qui ont des antécédents de cancer de la peau, on leur conseille ça. Sinon, pour la population en général, évidemment c’est illusoire d’imaginer que tout le monde va aller à la plage habillé. Donc il faut avoir des mesures de protection avec des applications de crème solaire. Éviter les heures très chaudes de la journée, les expositions entre 12h00 et 16h00 par exemple, y aller tôt le matin ou tard le soir pour essayer de continuer à profiter de notre littoral magnifique, de la plage, de la mer, tout en respectant notre peau.
On met à peu près toute la crème solaire, mais je crois que vous déplorez qu’on n’en mette pas suffisamment, c’est bien ça ?
Oui. Quand le seul moyen de protection contre le rayonnement ultraviolet, c’est la crème solaire, il faut l’utiliser théoriquement dans des proportions bien plus importantes que celles qu’on utilise en réalité. Pour protéger un visage, il faut mettre 1 à 2 cuillères à soupe de crème solaire sur le visage toutes les 2 heures. Ce que personne ne fera jamais. De toute façon, la crème solaire, ça s’applique théoriquement toutes les 2 heures pour essayer de maintenir la protection UVA UVB, et la réappliquer après la baignade. Après la transpiration par exemple, après le sport, il faut remettre de la crème solaire.
La peau souffre même sous un parasol !
Si je suis à l’ombre d’un parasol, au bord d’une piscine ou à la plage, est-ce que c’est bien ou est-ce que finalement ça ne protège pas tellement ?
Alors ça protège bien ! La protection textile et la protection par un parasol par exemple, ça va être une très bonne protection. Malgré tout, ce n’est pas parfait. Parce qu’on prend aussi des rayonnements ultraviolets par la réverbération. Par la projection du rayonnement ultraviolet sur le sol qui secondairement se projette sur la peau, même quand on est sous un parasol. Donc il faut rester vigilant. Même sous un parasol, on peut prendre un coup de soleil.
Méfiez-vous du vilain petit canard…
Voyez-vous beaucoup de patients atteints de cancer à cause du soleil ? Et qu’est-ce qui les amène à consulter ? C’est quoi les symptômes ?
Moi j’ai beaucoup de patients atteints de cancers de la peau parce que je suis onco-dermatologue. C’est mon cœur de spécialité. Qu’est ce qui les amène à consulter ? Parfois ce sont eux-mêmes qui ont remarqué une lésion inhabituelle qui est apparue sur leur peau et ils vont consulter pour cette lésion. Parfois ils sont adressés pour la constatation d’un dépistage cutané systématique d’une lésion inhabituelle. C’est la règle du vilain petit canard. Le grain de beauté dont il faut se méfier, c’est le grain de beauté qui ne ressemble pas à ses voisins. Ça, c’est important de le rappeler pour le dépistage du mélanome.
Ce que vous appelez une lésion cutanée, c’est un grain de beauté ?
C’est ce qu’on appelle dans le langage courant un grain de beauté, dans le langage scientifique, un naevus. Un naevus inhabituel, un naevus qui apparaît en peau saine dans 80% des cas. C’est en peau saine que les mélanomes apparaissent. Ils ne ressemblent pas aux autres grains de beauté qu’on a sur le corps. Il faut consulter rapidement et discuter de l’enlever.
Les cancers les plus méchants apparaissent vers 45-50 ans
Quel est l’âge médian pour ce type de cancer ? Ce sont des gens qui se sont exposés pendant 30 ans au soleil, qui ont la peau toute fripée, toute ridée ?
Alors non. En réalité, il y a 2 grandes familles de cancer de la peau. D’une part, on a les carcinomes cutanés, qui eux sont plus liés à l’exposition cumulative au rayonnement ultraviolet au cours de toute la vie. Et qui donc apparaissent plutôt chez la personne âgée, aux alentours de 70 ans. En revanche, le mélanome, c’est lié aux antécédents de coups de soleil dans l’enfance et à l’exposition solaire essentiellement dans l’enfance. Mais pas que. Ça reste malgré tout utile de se protéger à l’âge adulte, bien sûr. Et ces cancers là ont un pic d’incidence qui est bien plus précoce dans la vie, aux alentours des 40, 50 ans.
Vous voyez des patients qui ont 45 ans et qui sont atteints de ce type de cancer ?
Oui, parfois plus jeunes, plus âgés. Des hommes comme des femmes. Il n’y a pas de prévalence, d’influence hormonale en fait sur le mélanome.
Naturistes, gare à vos fesses !
Quelles sont les parties du corps où se développent principalement ces cancers ?
Ce sont surtout les zones photo exposées. Il est par exemple très rare d’avoir des mélanomes sur les fesses, qui sont généralement tout le temps protégées. C’est beaucoup plus rare d’avoir des mélanomes ou des cancers de la peau de manière générale sur la paume des mains, la plante des pieds, même si ça existe. C’est essentiellement les zones exposées de manière chronique au soleil.
Vous parlez des fesses. Les naturistes ont plus de cancers que les autres ?
Non. Mais quand on est naturiste, évidemment il faut être attentif même sur les fesses !
Les peaux mates et noires sont moins à risque
Vous avez dit que les blonds et les roux, qui ont une peau très blanche, sont très à risque de cancer. Qu’en est-il des peaux mates et des peaux noires ?
Les peaux mates et les peaux noires sont quand même beaucoup moins à risque de cancer de la peau que les peaux claires. Mais pour prendre un exemple connu, Bob Marley est décédé d’un mélanome. Donc on n’est pas indemne de risque de développer un cancer cutané lorsqu’on a la peau mate. Pour revenir à Bob Marley, c’était un mélanome plantaire, donc c’est une partie qui est non pigmentée, y compris chez les populations à peau foncée. Donc ça prémunit quand même de beaucoup de risques. La photoprotection naturelle est bien plus importante quand on a la peau mate et la peau foncée. Mais malgré tout, ça ne prémunit pas à 100% du risque de cancer de la peau.
Quand on est très bronzé, on se dit que ce n’est plus la peine de se protéger. Il faut se protéger quand même ?
Ben oui, c’est juste qu’on a eu une agression de la peau. Alors c’est un mécanisme de protection. C’est fait pour nous protéger. On développe, on met de la mélanine au-dessus de notre couche carnée de la peau pour protéger du rayonnement ultraviolet, mais bien sûr, il faut continuer à se protéger.
Les cancers de bon pronostic et les autres
Ces cancers sont-ils généralement graves ?
Là encore, on distingue 2 grands types de cancer. Les carcinomes d’abord, qui eux-mêmes se divisent en 2 sous-catégories. 1- Les carcinomes basocellulaires, qui eux sont d’excellent pronostic, et lorsqu’ils sont retirés en totalité, on n’en entend plus parler. Globalement, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas se surveiller, mais ce sont des cancers de bon pronostic. 2- Les carcinomes épidermoïdes, qui eux sont de moins bon pronostic, ils nécessitent une surveillance car ils ont un potentiel métastatique.
La 2e catégorie, ce sont les mélanomes qui restent d’excellent pronostic lorsqu’ils sont dépistés suffisamment tôt et retirés avec des marges suffisantes. Mais ils peuvent être avec des pronostics assez catastrophiques si on attend trop, si on est dépisté à un stade très tardif.
Un organe comme les autres, encore plus agressé
Pouvez-vous expliquer comment ces cancers se répercutent sur l’organisme, puisqu’on a l’impression qu’ils sont très localisés, qu’ils sont en surface de notre corps ?
C’est vrai que c’est une croyance parce que la peau est souvent considérée différemment des autres organes. La peau, c’est l’organe le plus étendu du corps et c’est un organe avec un risque de cancer, tout comme le cancer du poumon, tout comme le cancer du sein. Et en réalité, la peau, elle a un drainage lymphatique et vasculaire très important. Et lorsqu’on développe un mélanome sur la peau, on peut avoir une fuite des cellules du mélanome vers d’autres organes, au même titre que ça arrive dans un cancer du poumon, dans un cancer du sein, dans des cancers disons plus connus.
Mais la peau, ce n’est pas du tout quelque chose d’étanche. Et surtout, c’est un organe à part entière avec un risque de cancérisation. D’autant que c’est un organe qui est au contact de l’extérieur de manière chronique, et donc des agressions extérieures de manière chronique. C’est notre première protection vis-à-vis des agressions extérieures.
Cancer de la peau = anomalie visible
Donc il y a toujours une petite alerte, c’est-à-dire qu’on a toujours une lésion en surface ? On a toujours un truc anormal qui survient et qui doit nous alerter ?
Dans 99% des cas, oui. Il y a toujours des exceptions en médecine. Il peut arriver qu’on ait des patients qui ont d’emblée des cancers avancés sans qu’il y ait eu de lésion préalable mise en évidence sur la peau. Soit parce qu’elle a disparu et qu’elle est passée inaperçue, soit peut-être parce qu’elle n’a jamais existé. En tout cas, on n’en sait rien aujourd’hui. Mais oui, dans l’immense majorité des cas, un cancer de la peau, c’est quelque chose de visible à la surface de la peau. C’est quelque chose qui est tout à coup pas normal, oui.
Comment soignez vous ces cancers ?
Là encore, très difficile de faire une réponse globale sur l’ensemble des cancers de la peau. De manière très schématique, le premier traitement des cancers de la peau, ça va être l’exérèse chirurgicale, le retrait de la lésion cutanée avec des marges suffisantes. C’est à dire qu’on prend un bistouri, on prend une règle et on mesure le nombre de millimètres tout autour de ce qui est visible à l’œil nu et on enlève la lésion en totalité. On l’envoie en analyse et une fois qu’on a les résultats de l’analyse histologique, on réadapte la prise en charge en fonction de ce que nous dit l’anatomopathologiste. On adapte notre stratégie thérapeutique en fonction de ça.
Merci l’immunothérapie !
C’est-à-dire qu’on peut, comme pour les autres cancers, faire une chimiothérapie par exemple ?
La chimiothérapie marche très peu dans le mélanome. Mais par contre le mélanome, c’est le modèle, c’est le premier cancer dans lequel on a montré l’efficacité de l’immunothérapie. L’immunothérapie, c’est la révolution de ces 10 dernières années dans la prise en charge du cancer et c’est dans le mélanome que ça a été développé en premier. Ce sont des molécules innovantes qui ont pour but de booster le système immunitaire de manière à ce que les patients soient en capacité eux-mêmes de se défendre contre la maladie.
L’avantage de ce type de traitement, c’est que même lorsqu’on arrête le traitement, on a bon espoir que le système immunitaire ayant été éduqué à se défendre contre la maladie, il continue à le faire même en l’absence de traitement. Mais oui, le mélanome, c’est un cancer qui peut avoir encore une fois un pronostic sombre aujourd’hui. Même si on n’a pas forcément conscience qu’un petit grain de beauté inhabituel peut être quelque chose d’embêtant, ça peut l’être effectivement.
Mais on a quand même révolutionné le pronostic. Même à des stades avancés de cette maladie. Au cours des 15 dernières années, avec l’avènement de deux grandes familles de traitement, les immunothérapies dont j’ai parlé d’un côté et puis les thérapies ciblées de l’autre. Elles aussi ont permis d’améliorer le pronostic de ces maladies. En revanche, on fait moins de chimiothérapie, voire plus de chimiothérapie dans les mélanomes.
Les gens ont pris conscience des dangers
Vous exercez votre spécialité depuis une quinzaine d’années. Avez-vous noté des changements de comportements qui vous inquiètent, ou a contrario, la prévention fonctionne-t-elle ?
Je trouve qu’il y a quand même une prise de conscience de la population en général quant au risque de cancer lié à l’exposition solaire. Par exemple sur les plages, on voit tous les enfants protégés maintenant, quasiment tous. Ils ont tous des tee-shirts anti UV. On voit très peu d’enfants à la plage aux heures très, très chaudes de la journée. Il y a quand même une prise de de conscience, une bonne information de la population générale. Et puis il y a encore des politiques de prévention chaque année avec des journées de prévention des cancers cutanés tous les ans. Juin est le mois de prévention des cancers cutanés.
Après, il y a encore des progrès à faire,. On a encore des patients qui font la crêpe sur la plage, des gens qui adorent le soleil et qui ne peuvent pas s’en passer. Ce ne sont pas forcément eux qui font le plus de cancers d’ailleurs, parce que c’est aussi la faute à pas de chance parfois, comme parfois en cancérologie. Mais malgré tout, il y a quand même de manière générale une prise de conscience de la population sur le risque et l’intérêt de se protéger du soleil.
Les travailleurs extérieurs surexposés
On a également beaucoup de gens qui travaillent dehors – je pense aux agriculteurs, aux travailleurs du bâtiment, aux gens qui font les marchés…. Il faut qu’ils se protègent ?
Bien sûr ! L’exposition professionnelle, c’est un facteur d’exposition cumulative au soleil. On est dans une région assez agricole, dans le sud de la France, là, avec beaucoup d’agriculteurs. On a des marins, des pêcheurs qui ont des expositions majeures au rayonnement UV au cours de leur vie et eux aussi ont compris. De tout temps les agriculteurs ont toujours travaillé avec un chapeau. C’était très rare de voir un agriculteur sans un chapeau de paille sur la tête. Souvent ils ont quand même ces réflexes là. On peut leur rappeler qu’il est important de se dépister et notamment pour le risque de carcinome cutané. Après même à la retraite, c’est important de continuer à dépister.
Il faut tous qu’on se protège les oreilles, le nez, le visage parce que souvent on sort à l’extérieur, on ne protège pas ces parties là…
Alors se protéger, de manière générale, le visage ça reste le meilleur anti âge. Au-delà du risque cancer, c’est ce qui va éviter le photo-vieillissement, le vieillissement cutané, actinique. Et puis bien sûr pour se protéger du risque de cancer, c’est important de se protéger le visage de manière générale parce que c’est la zone la plus exposée au soleil tous les jours.
Les solutions contre les coups de soleil
Comment apaiser les gros coups de soleil ?
La première chose, c’est que théoriquement, on ne devrait plus voir de coups de soleil de cet ordre là, où on a besoin d’appliquer des crèmes en urgence, etcetera. Un coup de soleil, c’est encore une fois une agression de la peau. Et quand on a besoin de mettre des crèmes parce qu’on a eu des cloques, donc c’est qu’on est allé trop loin. Mais bon, parfois ça arrive. Et à ce moment-là, ce sont des crèmes cicatrisantes qu’il faut appliquer, ça se traite exactement comme une brûlure. On peut mettre de la Biafine, on peut mettre n’importe quelle crème cicatrisante, on peut mettre du gras.
La cicatrisation se fait toujours mieux en milieu humide, donc il faut utiliser des crèmes grasses cicatrisantes qui permettent aussi d’apaiser la douleur parce que ça fait très mal. Des patients disent mettre de l’aloé vera avec beaucoup d’efficacité, d’autres utilisent des crèmes cicatrisantes du commerce. Il n’y en a pas une meilleure que l’autre. Il faut juste attendre que ça passe, en apportant donc du gras de manière à cicatriser.
Le melon mixé et le yaourt sont-ils efficaces ?
J’ai vu ici et là que le yaourt ou bien le melon mixé seraient efficaces, et même des compresses de vinaigre ou de bicarbonate de soude dilué dans de l’eau soulageraient les coups de soleil. C’est vrai ces trucs de grand-mère ?
Alors non ce n’est pas vrai ! Et puis alors le vinaigre, même dilué dans l’eau, ça doit faire sacrément mal hein ! Donc non, non, il vaut mieux éviter. Une bonne crème cicatrisante fera l’affaire.
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