C’est avec enthousiasme, sourire et beaucoup d’autodérision que Jean-François Lamour s’est prêté au jeu du questions/réponses. Un récit qui a passionné les convives du Sport & Business Club qui n’en n’ont pas perdu une miette. Il faut dire que l’homme est entré dans l’histoire de sa discipline, mais plus généralement celui du sport français.
Une mauvaise expérience qui rapporte l’or
Il n’est pas genre à pratiquer la langue de bois et n’hésite pas à écorner quelques noms qui ont croisé sa route quand il pense que cela est mérité. Mais toujours avec une pointe d’humour comme lorsqu’il raconte cette anecdote qui a changé toute sa vie.
En effet, à la suite de ses premiers JO, il y a presque 40 ans, c’est une mésaventure qui lui a permis de devenir l’athlète que tout le monde connait maintenant. C’est pour un pantalon donné à un médaillé, alors que lui ne l’était pas, et une honte assurée que l’homme âgé d’une vingtaine d’années a réalisé qu’il ne fallait rien lâcher dans le monde du sport, que le goût de la revanche était un formidable moteur et qu’il ne fallait pas baisser les bras à la première défaite… Ce qui aujourd’hui reste le leitmotiv de l’ancien ministre !
Fervent défenseur et amoureux de l’olympisme
Bien évidemment, on se souvient de lui pour ses victoires sur la piste sabre au clair, mais peut-être tout autant pour ses talents d’homme politique. C’est cette double casquette qui rend peut-être son analyse intéressante quand on lui demande comment il pressent les jeux Olympique de 2024 à Paris, mais bien évidemment à Marseille.
Sans surprise, il se réjouit de l’événement à venir qui mettra sur le devant la scène la France et la cité phocéenne. D’ailleurs, il souligne les atouts de la ville, théâtre des épreuves nautiques et de certains matches de football. Une occasion unique, selon Jean-François Lamour, de faire de Marseille un lieu mondialement connu.
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