De la pollution intérieure dans les crèches marseillaises
« Nous savons malheureusement que dans les environnements urbains, nous avons des crèches et des écoles polluées. Quand on ouvre la fenêtre, on vient encore aggraver la situation« , déplore Dominique Robin. Le constat est alarmant : les spécialistes d’AtmoSud ont détecté qu’à l’intérieur des établissements de nombreux polluants existent et dégradent le bien-être des enfants.
Pour le directeur de l’Agence, les désagréments liés aux CO2 ne sont pas les seuls à vicier la qualité de l’air. Ainsi, la pollution intérieure surviendrait dés lors que les produits de désinfection ne correspondent pas à un choix drastique ou que les pratiques de nettoyage sont mal appliquées.
Un taux élevé de CO2 se traduit par des somnolences, une perte de concentration, pire encore sur le long terme : des défauts d’apprentissage. « Ce phénomène touche plus de 80% des établissements« , ajoute Dominique Robin. D’autant que cela est accentué dès lors que les pièces ne sont pas assez ventilées.
Les capteurs AtmoSud pour mesurer la qualité de l’air
Pour lutter efficacement contre ce fléau, AtmoSud met à disposition des écoles et des crèches des capteurs. Ces derniers préviennent quand le seuil de pollution est trop important, ce qui incite le responsable de classe à ‘opter pour une aération immédiate. Equipés d’un écran LED, ils permettent également d’afficher visuellement la teneur en particules fines. En trop grande concentration, elles peuvent être extrêmement nocives !
Autant de facteurs inquiétants, qui peuvent donc être maitrisés, mais qui impliquent que le personnel qualifié soit sensibilisé à ces sujets. AtmoSud et l’ARS prennent donc les choses en main pour la santé des enfants !
cet article vous a plu ?
Donnez nous votre avis
Average rating / 5. Vote count:
No votes so far! Be the first to rate this post.