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Face aux risques naturels majeurs, les acteurs locaux s’engagent fortement. Notamment la Région sur le territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur !

Le 19 novembre, François de Canson, 3ème vice-président de la Région, a participé à une visite du site de Cadarache, 1er site mondial dédié à la recherche, où il a rencontré Jean-Christophe Niel, Directeur général de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), qui lui a présenté les missions de l’Institut et les principaux enjeux en matière de radioprotection et de sécurité nucléaire.

Visite de l’IRSN

Au programme, la visite de Galaxie, plateforme de recherche expérimentale sur l’incendie dans les installations nucléaires, de Thema, dédiée à l’étude de la thermo-hydraulique dans des conditions accidentelles, et de MIRCOM, dédiée à l’étude des dommages radio-induits aux niveau cellulaire et infracellulaire.

En effet, à l’heure du changement climatique, il est nécessaire de rendre possible une coopération permanente entre toutes les parties prenantes de la prévention et la gestion des risques naturels dans les territoires, afin de contribuer de façon décisive au renforcement des capacités d’action devant le danger.

« C’est l’objectif du Comité régional de concertation sur les risques naturels créé en 2018 par la Région Sud. A la fois lieu de dialogue et de ressources, cette instance vise à permettre à ses membres de croiser leurs visions des risques naturels selon une approche ascendante, afin d’en déduire des solutions extrêmement concrètes », a rappelé François de Canson.

Pour le responsable régional, deux sujets clefs de nos quotidiens et de notre avenir sont conjugués au niveau de l’IRSN : l’énergie décarbonée et les risques.

« Le sujet de l’énergie est depuis quelques semaines dans toutes les bouches. Tristement, car heurté par une problématique de pouvoir d’achat, mais avec l’importance d’avoir rouvert le débat et d’avoir mené à quelques annonces non négligeables autour du nucléaire notamment. Fukushima a été le tournant historique du XXème siècle en matière d’énergie, l’accident a mené à la réorientation des politiques énergétiques nationales les éloignant du nucléaire pour, in fine, s’apercevoir que c’est la solution pour tendre vers de la neutralité carbone », a constaté l’élu, en charge du développement économique, de l’attractivité, du tourisme et de la prévention des risques majeurs.

Capitaliser sur les atouts régionaux

Puis, il s’est interrogé : « Quel est le challenge des décennies devant nous ? Aujourd’hui, 80% de notre énergie est une énergie fossile, taux qu’il va falloir écraser pour s’approcher du zéro. Décarboner va impliquer une surconsommation d’électricité, que ce soit par la substitution de l’électricité aux pratiques fossiles, ou pour la production d’hydrogène. Il va donc falloir décupler notre production électrique via du renouvelable et du nucléaire. Ce dernier sera la clef d’abord par la fission, puis par la nécessaire bascule sur la fusion. Nous avons la chance d’avoir sur le territoire régional une production d’énergie des plus diversifiées au monde : Le photovoltaïque, l’éolien flottant, l’hydraulique, le nucléaire, avec la fusion grâce à ITER, et la fission grâce à la centrale de Tricastin, la méthanisation, l’hydrogène. Nous devons capitaliser sur ces atouts ».

« Une région neutre en carbone, c’est une région où l’on respire sainement, ou le potentiel d’énergies renouvelables est exploité, ou la consommation d’énergie est maîtrisée. C’est tout l’enjeu de notre politique énergétique. Nous installerons le 1er parc éolien flottant en mer, au large de Port Saint-Louis du Rhône, grâce au projet Provence Grand Large, porté par EDF Renouvelable qui permettra de créer 200 emplois dans la phase de chantier avec 3 éoliennes de 8MW. Nous multiplierons par 5 la part des énergies renouvelables, méthanisation, solaire, géothermie, biomasse, hydraulique, et par 2 les toitures photovoltaïques. Nous serons la région leader en hydrogène vert, avec l’accompagnement de la filière et le financement de projets structurants. Nous sommes depuis l’origine aux côtés du développement d’ITER et le resterons. 550 millions d’€ ont été estimés en besoin de financement sur la période 2021-2027. Nous irons chercher ces fonds », a assuré le 3ème vice-président de la Région.

Presse Agence

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