Pilier de la politique nationale d’innovation dans le domaine maritime, le Pôle Mer Méditerranée continue, 17 ans après sa création, de soutenir les écosystèmes d’innovation qu’il a contribué à créer et à soutenir au fil du temps. En partenariat avec l’État, les régions, les départements et les collectivités locales, cette dynamique a permis de fédérer les acteurs scientifiques et économiques du territoire régional, autour de thématiques maritimes et littorales à fort potentiel économique, afin de développer ensemble de nouveaux produits et services.
Pour tirer le meilleur parti de ce bouillonnement créatif, le pôle Mer Méditerranée fonctionne depuis l’origine en synergie avec son jumeau, le pôle Mer Bretagne Atlantique, autour de projets innovants, dont l’intérêt dépasse très largement les frontières régionales, notamment ceux liés à la transition numérique, écologique et énergétique. « Il faut se tourner vers l’avenir au service de la décarbonation des industries, des énergies renouvelables, des biotechnologies, de la maîtrise des grands fonds marins, de la cybersécurité ou encore de l’intelligence artificielle », explique ainsi Laurent Moser, le président du pôle Mer Méditerranée.
Les PME portent 44 % des projets labellisés par le pôle depuis 2005
A la tête de ce pôle depuis deux ans, il se félicite notamment de la « dynamique d’innovation importante » qu’il y a trouvée et du fait qu’elle n’a « pas faibli malgré la crise sanitaire ». Face à cette situation, « nous avons su accompagner nos adhérents vers les dispositifs du plan de relance et vers les différents guichets de financement pour préparer l’avenir et leur rebond en sortie de crise, assure Laurent Moser, soulignant que nos 500 projets labellisés ont permis à des entreprises innovantes de se développer, notamment les PME, qui portent 44 % des projets labellisés depuis 2005. »
Et de rappeler que « de nombreux partenariats public-privé se sont créés. En 2021, plus de 90 % des projets étaient portés par un consortium. Si aujourd’hui nous marquons le cap des 500 projets innovants, d’autres types de projets sont accompagnés et labellisés par le pôle, notamment 46 projets structurants qui contribuent au développement économique et durable des territoires méditerranéens et 34 projets de formation en lien direct avec les besoins en compétences de nos adhérents pour accompagner leur mutation technologique. »
Un financement qui fonctionne aujourd’hui à 50 – 50 entre public et privé
Labellisé pôle de compétitivité à vocation mondiale en 2004, le pôle Mer a ceci de particulier qu’il s’appuie sur deux entités à cheval sur plusieurs régions. En Méditerranée, il implique en effet Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie, tandis qu’en Atlantique, il fédère les énergies des régions Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine.
L’action de ces deux entités concerne aussi bien les startup que les PME, ou les grands groupes. Elle s’appuie évidemment sur les organismes de recherche et de formation, particulièrement dans les domaines stratégiques que sont la défense, la sécurité, l’industrie navale, le nautisme, les ressources énergétiques, les ressources biologiques marines, l’environnement et la valorisation du littoral, les ports, la logistique et le transport maritime.
Malgré les incertitudes économiques liées à la conjoncture, les projets accompagnés et financés par le pôle en 2021 ont permis de créer plus de 200 emplois directs, et 600 emplois indirects pour les trois prochaines années. Depuis 2005, 75 % des projets innovants labellisés par le Pôle Mer Méditerranée ont obtenu des cofinancements entre le public et le privé. Seulement un tiers des entreprises présentes au sein du pôle sont des grands groupes, avec une majorité de membres composée de TPE-PME du territoire régional.
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