Ciao Moka lève le rideau sur la nouvelle scène italienne

Pour sa 2e édition, le festival pluridisciplinaire Ciao Moka revient, du 22 au 24 juillet, dans trois lieux emblématiques de la scène émergente marseillaise : Coco Velten, le toit terrasse de La Friche de la Belle-de-Mai et le Couvent Levat.

culture

Reconduit cette année, le festival Ciao Moka fait une nouvelle fois la part belle à des artistes reconnus et des talents émergents de la scène live transalpine contemporaine.

Un festival loin des clichés

Ils viennent de Milan, Bologne, Trévise, Vicence, ou encore des Abruzzes ou de Toscane, et proposent un concentré musical de la nouvelle scène italienne, loin des clichés de la bella Italia des années 50 et sa dolce vita susurrée à nos oreilles par des crooners à la voix suave.

Initié par Sonia Nisi et l’équipe de Sonica Vibes, le festival veut montrer l’Italie d’aujourd’hui avec, selon Sonia, « ses artistes qui quittent le pays puis y reviennent », ou « ceux qui font des allers-retours entre les deux pays », à l’image de la circassienne Gioia Zanboni, à l’origine de la compagnie Zania, installée à Marseille depuis plusieurs années.

Capuche, compagnie Zania ©Marco Belluci

Selon Gioia, « la réalité contemporaine de l’Italie ne passe pas la frontière », car côté culture, « l’Italie investit plutôt sur le patrimoine artistique du passé que sur le patrimoine vivant d’aujourd’hui », autrement dit les artistes, « contrairement à la France ».

La jeunesse, les femmes et la diversité au cœur de la programmation

Afin de donner une visibilité à l’identité plurielle et méditerranéenne de l’Italie d’aujourd’hui, sa diversité et sa multi-culturalité, le festival présente également des artistes issus de la diversité, comme la rappeuse italo-marocaine Hasna Doubiani, alias LaHasna, ou encore le combo italo-congolais Mama Afrika, avec sa world métisse.

LaHasna ©CiaoMoka

Ciao Moka s’intéresse également aux jeunes artistes, comme le 22 juillet au Coco Velten, avec une ouverture en toute intimité qui rassemblera LaHasna et son cloud rap, ainsi que l’électro tarantella, de Taranta Lanera. Un set dédié à la nouvelle vague de l’électro féminin est proposé le 23 juillet à la Friche de la Belle-de-Mai. En l’occurrence le DJ set de Mari Lanera, qui ouvrira le bal, avant Whitemary et sa dream tech progressive, puis d’Emmanuelle et son italo-disco dansant.

Le 24 juillet, pour la clôture du festival au couvent Levat, les arts de la scène s’invitent avec la compagnie Zania et son spectacle Capuche, qui aborde des thématiques sociales par le biais du théâtre-cirque, avec une adaptation originale du Petit chaperon rouge. Le concert de Cico & Mama Afrika viendra parachever cette soirée avec sa patchanka enfiévrée.

Mama Afrika ©CiaoMoka

Des ateliers autour des cultures italiennes et de leurs évolutions, en langue, danse et cuisine, complèteront le festival, alors que la casa Consolat viendra régaler les gourmands de spécialités italiennes. Et pour ceux qui ne seraient pas à Marseille cet été, pas de panique ! Le festival sème en effet des grains de culture italienne tout au long de l’année. A suivre.

Diane Vandermolina

Plus d’infos:

Gratuit sauf pour la soirée à la friche de la Belle-de-Mai (5€).

Horaires:

Dès 20h30 pour le concert d’ouverture à Coco Velten.

19h pour le concert à la friche de la Belle-de-Mai et le spectacle au Couvent Levat.

A 16h pour les ateliers du dimanche.

A 18h pour ceux de vendredi.

Toutes les infos sur www.sonicavibes.com

Photo de une : Mari Lanera, du groupe Taranta Lanera ©Ciao Moka

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