Confiserie Leblanc : le goût de la Provence authentique

Le Roy René, la Biscuiterie de Forcaliquier, ou encore la Caramelerie de Mane... des enseignes bien connues des Provençaux, rassemblées en un groupe : les Territoire de Provence. Parmi ces maisons, la Confiserie Leblanc, basée à Banon dans les Alpes de Haute-Provence depuis 2018.

art de vivre

Ce podcast vous est proposé par Industries Méditerranée et Aria Sud.

En 2018, la Confiserie Leblanc a pris ses quartiers dans les Alpes de Haute-Provence. Engagé en faveur d’un tourisme écologique, le site encourage l’agroalimentaire responsable.« Nous sommes sensibles à la biodiversité, car c’est elle qui nous fait vivre. », déclare Alexis Bertucat, directeur tourisme, communication et RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) du groupe Territoire de Provence.

Valoriser la production locale

Au pied du village de Banon, la confiserie Leblanc est un véritable moulin à saveurs. Sur les étals de la boutique, les pâtes à tartiner et autres fruits enrobés de chocolat embaument la pièce et le coeur des visiteurs. À travers le sas vitré, les confiseurs s’activent aux turbines dans l’atelier de fabrication. Ici, le maître mot, c’est la transparence.« On essaie de travailler en circuit court. », précise Alexis Bertucat, qui ajoute : « Le chocolat est acheté à Madagascar de manière équitable. Nous récupérons les amandes, ou encore les noisettes en France. »

Et pour le groupe qui s’engage en faveur de la structuration des filières agricoles, les saveurs locales priment.« Tous les renouvellements de filières nous intéressent, notamment le pignon, que l’on peut trouver dans les forêts du Var. » Mais aussi la culture de pistachiers en Provence, ces arbres particulièrement tolérants au stress hydrique.

La Confiserie Leblanc : un site qui favorise l’écotourisme

Véritables vecteurs d’un tourisme de savoir-faire, les sites du groupe Terre de Provence sont ouverts au public. À Banon, tout est confectionné manuellement.« L’objectif est de se faire connaître des pouvoirs publics et de Pôle Emploi. Il faut essayer de rendre nos métiers attractifs. », soutient Alexis Bertucat, qui poursuit : « On a la possibilité en milieu rural de découvrir un savoir-faire, dans des sites qui ont des choses à raconter. »

C’est aussi l’occasion de pénétrer dans des éco lieux, tels que la confiserie, construite aux normes de Haute Qualité Environnementale (HQE). D’ici 2025, elle accueillera l’extension de sa chocolaterie, « qui prendra en compte la réalité environnementale. Nous souhaitons jouer sur les hauteurs existantes, sans avoir d’emprise sur le terrain végétal. », explique le responsable RSE.

Développer une image de valeur

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, territoire réputé pour ses saveurs et senteurs, les entreprises cosmétiques et agroalimentaires foisonnent.« Notre première clientèle est locale et régionale, notamment à Banon. », explique Alexis Bertucat. « L’objectif, c’est que les touristes étrangers viennent en Provence. »

Si les marques de notoriétés comme Le Roy René et Maison Bremond se développent à l’export en Norvège, au Japon et en Corée du Sud, le groupe souhaite davantage miser sur une image de valeur. « Le calisson d’Aix est en cours de protection. », annonce Alexis Bertucat. La célèbre friandise provençale a candidaté pour une Indication Géographique Protégée (IGP) qui obligera sa production sur le pays Aixois uniquement. De quoi mettre à l’amande les faussaires de calissons aux quatre coins du monde.

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