Conseils aux femmes (et aux hommes !) pour surmonter la ménopause

C'est une hantise pour nombre de femmes. Aucune n'y échappera : il s'agit de la ménopause. Survenant autour de 51 ans, ce phénomène hormonal engendre de nombreux bouleversements parfois très pénibles à vivre, pouvant durer 7 ans. Il existe pourtant des solutions pour mieux la vivre. Et les hommes feraient bien de s'en préoccuper pour cultiver l'équilibre affectif de leur couple. Explications et conseils par la Dr Julia Maruani, gynécologue et présidente du collège de gynécologie médicale Marseille Provence.

Santé

On dit que les femmes la redoutent, et les hommes n’y comprennent pas grand-chose sinon rien du tout mais certains s’en inquiètent peut-être égoïstement pour le devenir de leur couple. Sa survenue semble assez radicale dans la vie d’une femme. Comment définir la ménopause ?

Dr Julia Maruani : La ménopause c’est quand il y a un arrêt des cycles menstruels depuis au moins 12 mois chez une femme qui a un âge normal de la ménopause, donc c’est-à-dire après 45 ans. Cela est dû à l’arrêt du fonctionnement ovarien, l’arrêt des sécrétions hormonales. C’est vrai que c’est un changement extrêmement important dans la vie d’une femme – qui va passer entre 30 et 40 ans dans un état hormonal qui est celui des cycles avec plus ou moins des contraceptions, de cette phase d’activité génitale, et en l’espace de quelques mois elle va avoir un arrêt des sécrétions. Donc c’est un état complètement différent de ce qu’elle a connu jusqu’alors.

Sueurs et douleurs, signes de la ménopause

Vous avez parlé de 45 ans. A quel âge survient la ménopause en général et quels sont ses premiers signes ?

L’âge de la ménopause n’a pas changé depuis assez longtemps. On a une moyenne en France autour de 51 ans. C’est un petit peu plus précoce quand les femmes sont fumeuses, un peu plus tard quand elles sont non fumeuses. Sinon la tranche globale, ce n’est pas toujours 51 ans, c’est entre 45 et 55 ans; ça c’est une ménopause d’âge normal. Mais c’est rarement du on/off. La femme ne passe pas de « j’ai les règles » et puis d’un coup, ça s’arrête. Souvent il y a une phase qui précède, qui peut durer jusqu’à 4 ans, qu’on appelle la péri ménopause. Les signes peuvent commencer à apparaître : d’abord les troubles des règles avec des fois des cycles très courts, et des fois des cycles rallongés. Et aussi peuvent commencer à apparaître les fameux symptômes climatériques, les symptômes liés au manque d’hormones. Ce sont ceux-là les symptômes de la ménopause dont les femmes souffrent.

Je voudrais préciser que toutes les femmes n’en souffrent pas. Il ne faut pas avoir une vision très noire de la ménopause. Des patientes ont des ménopauses silencieuses, elles ne se plaignent de rien. Pour nous, ce qui est important sur le plan gynécologique, c’est de prêter attention à celles qui vont avoir une altération de leur qualité de vie, des fameux troubles qui commencent à altérer leur vie. On parle des bouffées de chaleur, c’est le plus connu. Avec les sueurs parfois qui sont dans la nuit, jusqu’à aller tremper les draps. Elles peuvent avoir des troubles du sommeil – qu’elles aient ou pas des sueurs pendant la nuit -, des troubles de l’humeur, des douleurs ostéo-articulaires. C’est très mal connu, les femmes ne le savent pas. Elles pensent qu’elles ont de l’arthrose qui survient brutalement mais en fait, non. C’est le manque d’hormones qui va déclencher ces douleurs, quand elles se sentent toutes rouillées le matin. Après il y a tout ce qui va concerner la sphère urogénitale  – on appelle ça le syndrome génito-urinaire de la ménopause, qui peut être très invalidant pour les femmes.

1 femme sur 4 est très impactée, pendant 4 à 7 ans

Il y a donc des femmes qui n’ont pas du tout de symptômes,  qui n’en « souffrent » pas. Quelle est la proportion de femmes qui vont être impactées par une ménopause gênante ?

80% des femmes occidentales ont des bouffées de chaleur mais pour la plupart ça va être modéré et acceptable, sans forcément altérer leur qualité de vie. Mais on a quand même 25% des femmes qui ont des bouffées de chaleur très invalidantes. C’est vraiment ces femmes là dont il faut s’occuper.

Est-ce que les symptômes dont vous avez parlé précédemment vont perdurer longtemps, plusieurs années ?

A un moment de la ménopause, la sécrétion ovarienne s’arrête et bien sûr elle ne reprend plus. Les bouffées de chaleur et les autres symptômes que j’ai cités durent en moyenne entre 4 et 7 ans. Mais ça peut aller jusqu’à 12 à 15 ans. Il y a des femmes qui, très longtemps après, persistent à avoir des bouffées de chaleur; ça diminue mais ça peut durer très longtemps. Il faut savoir que plus les femmes ont des bouffées de chaleur tôt et invalidantes et plus elles durent. Donc, vraiment, c’est la double peine quoi !

Grosse fatigue, prise de ventre, risques cardiovasculaires

On a parlé des symptômes. Y a-t-il des changements plus profonds qui peuvent survenir dans le corps d’une femme au moment de la ménopause ?

Oui. Un des symptômes qu’elles décrivent le plus souvent aussi, c’est le côté fatigue, perte d’énergie. Elles n’ont plus de force. Sur le plan purement physique, il va y avoir une accélération de la fonte musculaire. Elle démarre dès qu’on a 30 ans, mais elle s’accélère énormément à l’arrêt des œstrogènes et en parallèle il y a une augmentation de la masse grasse. Et notamment de la masse grasse abdominale, autour des viscères. Donc plusieurs conséquences à ça. La première, c’est l’aspect du corps. Des fois, même sans prendre de poids, les femmes disent « mon corps a changé ». C’est une phrase qu’elles disent tout le temps et ça ne leur plaît pas, cette augmentation de leur périmètre abdominal. Ensuite, sur un plan médical, cela augmente le risque cardiovasculaire.

« Toutes les femmes devraient avoir une prise en charge »

Il y a aussi la peau, avec la sécheresse de la peau, sécheresse au niveau les ongles, les phanères sont moins bien, et le le fameux syndrome génito-urinaire de la ménopause est très important. Parce que toutes les femmes – en moyenne ça met 4 ou 5 ans après la ménopause à apparaître – mais quasiment toutes vont avoir des gènes à cause de ce manque d’oestrogènes qu’elles ont au niveau génital. Ca va d’une grosse sécheresse, une perte de la souplesse du vagin – vous voyez où je veux en venir : ça veut dire qu’en termes de sexualité ça peut avoir de lourdes conséquences avec des douleurs. Et puis ça peut atteindre aussi le côté urinaire. Elles peuvent avoir des envies d’uriner tout le temps, des urgences urinaires, des infections. Cela aussi, les femmes ne savent pas que c’est quelque chose qu’on prend en charge. Pour moi, gynécologue médicale, toutes les femmes devraient avoir une prise en charge même si elles n’ont pas de traitement de la ménopause, mais un traitement local, vaginal, pour prévenir tous ces symptômes.

Prise de poids : s’en préoccuper dès 35-40 ans

Nous allons revenir sur cet aspect des choses. Une crainte importante chez les femmes est celle de la prise de poids, ou en tout cas de l’augmentation de la taille. Est-ce une fatalité ?

Ce n’est pas une fatalité ! Il faut se dire que la prise de poids, finalement, quand on étudie les courbes de poids des femmes, elle va commencer avant la ménopause. C’est presque dans les 10 ans qui précèdent où il faut être le plus vigilant. Les femmes le voient bien. Elles prennent ce poids déjà avant, elles continuent un tout petit peu au début de la ménopause et finalement après ça se stabilise. Donc il va falloir agir en amont. Il faut informer les femmes dès qu’elles ont 35-40 ans et qu’elles commencent un peu à prendre du poids, de la balance énergétique entre ce qu’on mange et ce qu’on dépense. Eh bien il va falloir la stabiliser. Parce que sinon les femmes vont prendre du poids petit à petit, un petit kilo tous les ans. Si les femmes en ont conscience, qu’elles modifient leur hygiène de vie – c’est la solution dans tellement de problèmes aujourd’hui – mais avec l’alimentation, l’activité physique, on peut lutter. Même si toutes les femmes au cours de leur vie prennent du poids, on peut faire que ça soit limité.

Après 50 ans, la période de tous les bouleversements

La ménopause est toujours présentée comme une période redoutée, le symbole d’un vieillissement accéléré de la femme. Provoque-t-elle également une souffrance psychologique dans une société du jeunisme et de la séduction ? Que vous disent vos patientes ?

C’est variable selon les femmes. Je pense que l’acceptation du vieillissement – et forcément de la ménopause – est différente. Souvent elles nous parlent de ces modifications corporelles qu’elles regrettent. Elles peuvent aller jusqu’à des termes très durs avec elles-mêmes hein, sur leur aspect, sur leurs sensations. Et en plus ça survient à un moment de la vie qui n’est pas seulement un changement hormonal mais c’est aussi le vieillissement des parents où des fois on commence à être aidant, le départ des enfants de la maison, la naissance des petits-enfants. C’est le deuil de sa propre maternité avec la maternité de ses enfants, l’usure du couple dans le temps. Donc ça amène beaucoup de choses. Oui c’est une étape lourde pour les femmes et, là aussi, peut-être que mettre des mots sur ce qui se passe peut les aider à la surmonter.

Un passage délicat pour la vie de couple

La ménopause s’accompagne-t-elle systématiquement d’une baisse de la libido ?

Effectivement la libido est influencée par les œstrogènes et par les hormones. Mais la libido c’est surtout multifactoriel. Il y a plein de choses qui peuvent rentrer en compte et les hormones c’est loin d’être tout. Le plus important, c’est le bien-être de la femme. Si elle ne se trouve pas jolie, si elle ne se trouve pas séduisante, elle ne va pas se trouver désirable. Si à ce moment-là elle est moins en accord avec son compagnon, bien sûr que l’ajout du passage hormonal va être terrible. Pour un couple qui va très bien, qui s’entend bien et qui vit une sexualité épanouie, l’impact sera peut-être une baisse du nombre de rapports mais en général tout le monde s’y retrouve. Il faut vraiment aider les patientes à ce moment-là d’acceptation du vieillissement, d’acceptation de leur corps, et puis de tout ce sur quoi on peut lutter, et ça aura un impact sur la libido.

Le moment d’un questionnement profond

Cette période est négative à bien des égards malheureusement. Quels sont vos conseils au-delà de ceux que vous venez de donner pour aborder la ménopause plus sereinement, si c’est possible évidemment ?

Je pense qu’il faut anticiper, il faut avertir les patientes et faire de l’information. Peut-être ne pas non plus toujours avoir une vision négative. Souvent dans la presse, c’est assez dur sur ce qui est raconté, parce que aussi souvent les femmes qui témoignent sont celles qui ont un mauvais vécu. On oublie aussi qu’il y a des femmes qui ont un très bon vécu de leur ménopause. Mais je ne reviendrai que sur les conseils simples. Peut-être que c’est un moment, un virage de la vie où il faut se questionner sur ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas à ce moment-là de sa vie, vraiment occasionner des changements dans son hygiène de vie. Car ça a pu passer si on ne faisait pas trop de sport, si on mangeait un peu ce qu’on voulait avant et à ce moment-là ça ne marchera plus.

Donc si pour une femme l’aspect physique est important, eh bien il faut vraiment lui dire que c’est le moment de mettre en place des choses différentes. Je parle de l’aspect physique mais c’est pour sa santé aussi. C’est un moment où les femmes vont rejoindre un peu les hommes dans les risques cardiovasculaires et si on n’anticipe pas, il va y avoir un impact.

Seules 6% des femmes ont un traitement

Recommandez-vous aux femmes de prendre un traitement hormonal ?

La prise d’un traitement hormonal est toujours une décision partagée entre le médecin et la patiente. Il faut savoir que le traitement hormonal, on ne le donne pas dans 50 situations. On le donne en cas d’altération de la qualité de vie à cause des troubles du climatère – bouffées de chaleur, troubles de l’humeur, troubles du sommeil, etcetera. On les informe, on va évaluer s’il y a des contre-indications à la prise d’un traitement et puis s’il n’y a pas de contre-indications on va leur expliquer les avantages. Aujourd’hui le problème c’est que les femmes qui sont extrêmement gênées ont peur du traitement hormonal. Parmi celles qui en auraient besoin, on a beaucoup de refus. Il y a seulement 6% de femmes traitées et je vous ai dit que 25% vivent avec des bouffées de chaleur invalidantes.

Le traitement hormonal diminue la mortalité des femmes

Pourquoi en ont-elles peur ?

C’est à cause du risque de cancer du sein. Cette augmentation de risque de cancer du sein, effectivement, elle existe sous traitement hormonal. Ce n’est pas une idée reçue parce qu’elle existe, mais elle a été très augmentée par une étude qui a été publiée en 2002. C’était une étude sur des femmes américaines avec des traitements qu’on n’utilise pas en France et c’était une population de femmes qui n’est pas du tout la population des femmes françaises que l’on traite. Donc cela a entraîné une chute faramineuse du nombre de femmes traitées. Si on fait un rappel, le cancer du sein c’est à peu près une femme sur 10 grosso modo. Quand on donne un traitement hormonal de la ménopause, par ce que nous on appelle « à la française », c’est-à-dire avec certains produits qui ne sont pas ceux incriminés dans l’étude, on va avoir 2 cas supplémentaires de cancer du sein pour 1.000 femmes traitées pendant 5 ans. Et si on prolonge le traitement à 10 ans on aura 6 cas supplémentaires.

Vous voyez, c’est une femme sur 10 qui de toute façon malheureusement aura un cancer. Donc le nombre de cas, il existe, mais ça ne double pas du tout le risque, loin de là ! C’est un surrisque qui existe mais c’est un faible surrisque. Si on met en balance les avantages et les inconvénients, la balance est souvent très favorable. Pourquoi ? La mortalité par cancer du sein, quand les femmes sont traitées, n’est pas augmentée. C’est-à-dire que oui il y a peut-être 2 cas supplémentaires mais ça ne va pas entraîner le décès de ces femmes. Ce ne seront pas des cancers plus sévères. Deuxièmement, le traitement hormonal de la ménopause va diminuer la mortalité globale des femmes quand on le démarre avant 60 ans parce que ça diminue le risque cardiovasculaire. Et les problèmes cardiovasculaires, ça fait mourir les femmes 6 fois plus que le cancer du sein !

Yoga, acupuncture oui, phytothérapie bof…

Préconisez-vous d’autres solutions, notamment pour les bouffées de chaleur ?

Ce qui a prouvé l’efficacité contre les bouffées de chaleur, c’est l’activité physique, le yoga notamment. Des thérapeutiques comme l’hypnose, l’acupuncture, c’est plus dur à prouver scientifiquement mais on pense quand même qu’il y a un intérêt. Par contre, je regrette de dire que les traitements de phytothérapie qui existent et qui sont nombreux sur le marché n’ont pas prouvé leur efficacité en comparaison au placebo dans toutes les études scientifiques.

Donc ce n’est pas la peine d’aller se ruiner en achetant certains produits ?

Ils peuvent avoir un petit effet. Je ne devrais peut-être pas le dire comme ça pour les patientes, mais l’effet placebo c’est 30%. Donc 30% de femmes qui vont mieux, c’est déjà bien !

« Tout le monde a pris peur »

Existe-t-il une prise en charge globale de la ménopause par les médecins ? Je précise que cela ne paraît pas du tout être le cas selon les témoignages que j’ai pu recevoir.

C’est sûr que les médecins les mieux formés pour la prise en charge de la ménopause, ce sont les gynécologues médicaux. C’est vrai que dans nos études on est très orienté sur l’hormonologie et notamment la ménopause. Les gynécologues médicaux sont clairement une profession qui est tout à fait compétente dans ce domaine. Après, il y a des médecins généralistes, des gynécologues obstétriciens qui aussi font de la gynécologie médicale et qui sont compétents. Mais c’est des fois plus difficile à trouver. Suite à l’étude dont je vous ai parlé de 2002, tout le monde a pris peur, les médecins y compris. S’il n’est pas parfaitement informé sur le traitement hormonal, le médecin peut avoir un peu tendance à freiner la prescription de ce traitement alors qu’une femme en a besoin. Nous, on assure d’ailleurs la formation des médecins pour ça.

Souvent le gynécologue est le chef d’orchestre. On va se préoccuper du risque cardiovasculaire, du risque osseux, de tout un tas de choses, du risque de cancer pour ces femmes, voir si on a une indication à faire un traitement ou pas, prescrire certains examens. Après c’est dans notre conseil qu’elles vont mettre en place d’autres choses pour les accompagner.

Ce que les hommes doivent comprendre…

Que diriez-vous aux hommes dont la femme traverse cette période délicate ?

Les hommes en fait, tout au long de leur vie, n’ont jamais connu des variations hormonales qu’une femme va vivre à plusieurs étapes. La puberté est un chamboulement et puis les cycles, les grossesses pour celles qui ont des grossesses, et maintenant cette ménopause. Il faut les avertir sur deux points principaux : les bouffées de chaleur la nuit, parce que ça c’est des disputes dans le couple,  » j’ai chaud » alors on enlève la couette, on ouvre la fenêtre, l’autre a froid. C’est tous les jours que j’entends ce genre d’histoire. Et il y a les troubles de l’humeur. Les femmes vont être plus irritables et donc vous avez l’homme qui dit « mais elle s’énerve pour rien, je ne comprends pas ».

Traiter absolument la sécheresse vaginale

Alors c’est vrai ça, cette irritabilité ?

Ah c’est vrai ! On ne l’a pas détaillé dans l’interview mais il y a tellement de choses à dire. Clairement, il y a une irritabilité. Comme parfois les femmes qui l’ont juste avant leurs règles, ou pendant les règles. Il y a aussi une part hormonale à cette irritabilité, à cette nervosité, et c’est encore plus vrai au début de la ménopause. Au bout de 2 ans souvent de ménopause, les femmes commencent à aller un peu mieux, comme si leur corps s’était réhabitué à ce nouvel état hormonal. Dernière chose puisqu’on parle de couple, c’est la sexualité. Il faut prendre en charge absolument, aider les femmes sur la sécheresse, sur les douleurs des rapports. On a des traitements qui existent et qui sont très efficaces.

Il faut savoir qu’une femme, quand elle a mal pendant un rapport, ça va durer souvent quelques jours après parce qu’elle peut avoir des micro-fissures ou autres. Elle ne va pas forcément avoir du coup envie de reprendre le rapport. Donc il faut le partager ensemble, en discuter, et puis bien sûr inciter les femmes (parce que l’homme ne peut pas intervenir) à prendre un traitement par rapport à ça, mais c’est tout à fait possible. J’insiste sur le fait que ces traitements locaux vulvo-vaginaux sont différents du traitement hormonal de la ménopause. Si on ne veut pas un traitement hormonal parce qu’on n’a pas de grosses bouffées de chaleur, on peut prendre un traitement uniquement local et ça devrait être presque systématique pour les femmes.

Qui va le prescrire ?

C’est facile, ça peut être les gynécologues, les généralistes, et même les sages-femmes peuvent prescrire les traitements locaux liés à la sécheresse vaginale.

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