15 M€ : c’est le coût des travaux engagés depuis deux ans et demi par l’entreprise pour détourner une partie de cette galerie souterraine construite à la fin du 19e siècle et destinée à évacuer les eaux des mines de Gardanne.
L’eau à 15°, pompée à proximité d’Arenc, repart vers le nord du port. Par échange thermique, elle refroidit les bâtiments MRS 2, 3 et bientôt le quatrième, dont la mise en service est programmée à l’été 2022. Les systèmes de refroidissement classiques par climatiseurs ont déjà cessé de tourner sur deux des trois data centers.
Marseille bientôt sur le podium mondial des hubs numériques
Cette solution présente des bénéfices environnementaux et favorise l’acceptabilité de ces hubs numériques énergivores. Le dispositif étant 30 fois plus économe en énergie. Par ailleurs, Intexion propose de céder cette eau qui ressort à 29 ° pour chauffer les futurs bâtiments construit sur le quartier Euromed 2 vers le marché aux Puces.
Classe 9 ème hub numérique mondial, Marseille pourrait caracoler à la troisième place d’ici deux trois ans grâce à l’arrivée de nouveaux câbles sous-marins sur un marché français en progression de 33% en 2022. Aujourd’hui, 16 câbles sous-marins relient Marseille à 4,5 milliards d’habitants. Pour accompagner la croissance du marché, Interxion s’apprête à construire un cinquième data center à Marseille, le quatrième sur le port de commerce.
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