Le parc des sports de Saint-Maximin sera fin prêt pour la Coupe du monde de rugby amateur

Avec quatre stades, deux de football, et deux de rugby, un demi-stade d’entraînement, une piste d’athlétisme de 400 mètres et deux tribunes, le nouveau parc des sports de Saint-Maximin ne fait pas dans la demi-mesure. Après 18 mois de travaux et un investissement global de plus de 8 millions d’euros, il sera l'un des sites-phares de la 1e Coupe du monde de rugby amateur, qui se déroulera en 2023 parallèlement à la "vraie" Coupe du monde de rugby en France

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Projet majeur de la municipalité d’Alain Decanis, maire (DVG) de Saint-Maximin, le nouveau parc des sports va selon lui « permettre de satisfaire un millier de licenciés, 500 pour le football, 300 pour le rugby et 200 pour l’athlétisme, qui pratiqueront régulièrement leurs activités sur cet équipement, sans compter tous les scolaires de la commune. » D’ici environ 18 mois, tous bénéficieront de quatre stades pour le foot et le rugby, d’un demi-stade d’entraînement et d’une piste d’athlétisme.

De quoi faire passer la commune à un niveau supérieur pour la pratique sportive et l’accueil de compétitions de haut niveau. « Nous avons été retenus, avec Saint-Raphaël, Fos-sur-Mer et Arles, pour organiser la Coupe du monde de rugby amateur, rappelle Alain Decanis, et les Cinq nations qui évolueront à Saint-Maximin : l’Angleterre, l’Argentine, le Japon, les îles Samoans et les États-Unis. Ce rendez-vous, en septembre 2023, va créer une belle dynamique », se réjouit-il par avance.

Le centre-ville en chantier

Le parc des sports n’est pas le seul projet que la municipalité souhaite réaliser dans le domaine sportif. D’autres infrastructures à destination des plus jeunes sont ainsi dans les tuyaux, comme le jardin pédagogique pour les enfants des écoles, un skate-park et un city-bike pour les adeptes des sports urbains et une aire de jeux pour les plus petits. Dans le centre-ville, il est également prévu la construction d’un nouveau bâtiment pour le centre communal d’action sociale, en lieu et place d’un immeuble promis à la démolition. Outre le CCAS, ce nouveau bâtiment abritera les directions des écoles, des sports, de la jeunesse et des associations.

Dynamiser, un objectif prioritaire

Alain Decanis a d’autres ambitions pour le centre-ville, convaincu que « la vie d’une commune est liée à l’attractivité de son centre ancien et nous avons envie de faire revivre le nôtre. » Pour y parvenir, le maire compte notamment sur « la réhabilitation de l’Hôtel-Dieu, un ancien hospice qui date du 18e siècle dont nous allons conserver la façade. Nous y installerons une Université du Temps Libre, qui organisera des conférences mensuelles, des ateliers et des groupes de travail. »

Une zone sportive et de loisirs aux portes de la ville

En parallèle, la municipalité travaille sur d’autres projets, à proximité du péage d’autoroute. Une zone de 20 hectares devrait ainsi accueillir à terme des équipements de loisirs et des activités économiques, dont le financement sera en partie  assuré par la vente de terrains communaux, du fait du resserrement des recettes que subissent les communes.

« Ce lieu a vocation à accueillir la piscine, les services techniques, la salle pour les sports collectifs, un gymnase, un dojo, une future école, une cuisine centrale, explique Alain Decanis, ajoutant qu’il  pourrait également accueillir des sièges sociaux de sociétés qui souhaitent s’installer. Enfin, nous allons créer un hôtel avec un service restauration. C’est un projet en concession d’aménagement, ce n’est pas la commune qui le porte directement. »

L’histoire ne dit pas (encore) s’il accueillera les joueurs de la Coupe du Monde amateur.

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