Les conseils pour un coeur en bonne santé et bien démarrer 2024

MProvence lance en janvier 2024 une campagne de sensibilisation aux maladies cardiovasculaires et du coeur, en partenariat avec le CHU Timone (APHM). Voici les conseils du Pr Jean-Claude Deharo, chef du service de cardiologie et rythmologie. Il explique que des révolutions technologiques et médicamenteuses sont en cours.

Santé

Le professeur Jean-Claude Deharo participe à la campagne organisée par MProvence sur la prévention des maladies du cœur et des maladies cardiovasculaires durant tout le mois de janvier 2024. Il participera à une conférence ouverte au public mercredi 31 janvier à Marseille (infos pratiques au bas de cet article). On déplore 400 morts par jour rien qu’en France, dont beaucoup seraient évitables si on faisait tous un peu plus de prévention. Ce spécialiste mondial du rythme du coeur livre de précieux conseils pour prendre soin de cet organe fondamental.

Arrivé à un certain âge, on a tous peur de faire un infarctus fatal. De manière générale, conseillez-vous aux patients de consulter un spécialiste du cœur ou des artères afin de réaliser une détection de leurs maladies ?

Professeur Jean-Claude Deharo : Tout d’abord je suis très content de participer à cette campagne de prévention des maladies cardiovasculaires parce que je pense qu’il y a vraiment la place pour une prise en charge par les patients eux-mêmes de leur santé cardiovasculaire. Pour répondre à la question précise de savoir si, après un certain âge, il faudrait aller voir un spécialiste de façon systématique pour se rassurer, pour être sûr que tout va bien, je ne pense pas. Je dirais que l’organisation des soins en France fait que le médecin traitant est au centre de la prise en charge du patient et que c’est évidemment lui qui doit décider, à un moment, si le patient doit aller voir un spécialiste ou alors quels pourraient être les critères qui pourraient faire qu’on enverrait un patient vers un spécialiste.

Il faut tenir compte avant tout de l’hérédité. Si un patient a une hérédité extrêmement chargée sur le plan cardiovasculaire. Il faut tenir compte également des facteurs de risque. Evidemment qu’un patient qui a un surpoids, qui a une hyper cholestérolémie, une hypertension artérielle ou un diabète, est un patient qu’on va plutôt référer vers le cardiologue. Mais il faut qu’il n’y ait rien de systématique et que la décision revienne au médecin traitant. On parle bien sûr de la personne qui n’a pas de symptômes cardiovasculaires. On parle d’une prise en charge systématique. S’il y a des symptômes, c’est autre chose.

Ce sont les maladies les plus fréquentes

Passés 60 ans, quelle est la proportion de personnes en France qui suivent un traitement contre les maladies du cœur ou les maladies cardiovasculaires ?

Malheureusement vous mettez le doigt sur quelque chose qui nous fait un petit peu mal parce que nous avons la palme des pathologies les plus fréquentes. Les pathologies cardiovasculaires sont les plus fréquentes dans les pays développés, à égalité avec les pathologies cancéreuses. Mais c’est extrêmement fréquent et je dirais qu’après l’âge de 60 ans en France, en moyenne, entre 8 et 10% de la population poursuit un traitement pour une pathologie cardiovasculaire. C’est bien sûr un nombre très important de patients qui poursuivent ce type de traitement.

C’est dû à notre mode de vie ?

C’est dû à deux choses. D’abord c’est parce que la population vieillit, et ça c’est quand même le verre à moitié plein si on veut. Il est évident qu’à partir du moment où des progrès énormes ont été faits sur un plan social et sur un plan médical et où nos populations avancent en âge, nous sommes forcément confrontés aux pathologies les plus fréquentes dont les pathologies cardiovasculaires. Mais il est indéniable que le mode de vie joue également un rôle très important. On sait que l’obésité est un fléau qui est actuellement en augmentation dans nos pays développés – pas que dans les pays développés mais dans les pays développés en priorité. On sait également que, malheureusement, le tabagisme n’est pas éradiqué. Bref, on sait que le mode de vie – le stress joue également un rôle important – joue un rôle important au côté bien sûr du vieillissement de la population.

Du malaise à la mort subite

Pour le cœur, quelles sont les pathologies les plus fréquentes ?

Pour le cœur, la pathologie la plus fréquente c’est la pathologie des artères coronaires. La pathologie coronaire, la coronaropathie, qui peut donner un infarctus mais qui peut également donner de l’angine de poitrine, voire être silencieuse et s’exprimer par un événement brutal et grave qui peut être un trouble du rythme, qui pourrait être un malaise, qui peut être même une mort subite. Donc la pathologie coronaire est de loin la plus fréquente.

Egalement parmi les facteurs de risque, il y a l’hypertension artérielle qui fait partie de la pathologie cardiovasculaire, et est extrêmement fréquente. On dit qu’en gros, après l’âge de 50 ans, une personne sur 2 est hypertendue, ce qui est quand même énorme. C’est un pourvoyeur de pathologies cardiovasculaires. On trouve ensuite toutes les pathologies cardiaques.

Ces pathologies sont-elles systématiquement dangereuses si elles ne sont pas traitées ?

Oui ! Les pathologies cardiaques sont dangereuses si elles ne sont pas traitées. Elles doivent être reconnues pour être prises en charge de façon adéquate. Il y a bien sûr des dangers qui menacent le patient sur le plan vital – on vient de parler du patient coronarien qui pourrait faire un accident brutal comme une mort subite s’il n’était pas dépisté pour sa coronaropathie – et puis il y a des dangers qui sont autres. Par exemple certains troubles du rythme peuvent conduire à la fabrication de petits caillots, qui peuvent aller vers le cerveau. Donc oui, les pathologies cardiaques sont des pathologies graves qui doivent absolument être reconnues pour être prises en charge de façon adaptée.

En allant chercher le pain : les signes qui doivent alerter

Quels sont les signes qui doivent alerter un patient et l’amener à consulter ?

J’ai pour habitude de dire à mes patients que, évidemment, on ne va pas vivre comme ça dans la terreur d’avoir tel ou tel signe parce que finalement on devient hypocondriaque. Dès qu’on a quelque chose on dit « Bah tiens, c’est peut-être le cœur, il faut tout de suite que j’aille consulter! » Il y a quelque chose qui ne trompe pas, qui est une modification de son état. Globalement, nous nous connaissons tous à peu près. On sait qu’on monte telle ou telle volée d’escaliers facilement, que l’on va chercher le pain de telle ou telle façon assez facilement, que cette petite montée n’est pas du tout un problème pour nous… Si un jour il y a une rupture nette dans nos capacités fonctionnelles, c’est-à-dire dans la possibilité que l’on a à faire des choses simples que l’on faisait les jours précédents, il faut s’inquiéter. Si je suis essoufflé pour un effort qu’habituellement je fais très facilement – essoufflé de façon totalement inhabituelle, sans explication évidente – eh bien je dois m’alarmer. De même si j’ai des douleurs dans la poitrine qui se répètent.

Quand on réinterroge les patients, on constate qu’il y avait quelque chose de tout à fait anormal à la survenue de ces douleurs. Elles survenaient pour des efforts extrêmement modérés, qui ne justifiaient pas du tout que les douleurs apparaissent. Si je fais des malaises, bien entendu, si j’ai des palpitations également, le cœur qui s’emballe, là il faut que j’aille voir mon médecin. Donc c’est vraiment la comparaison avec son propre état antérieur qui est l’élément le plus important. Et finalement c’est bien. Parce que nous sommes notre propre étalon, notre propre baromètre.

Quand le coeur ne pompe plus assez

Parlez-nous de l’insuffisance cardiaque. En gros, si je résume, c’est quand le cœur ne pompe plus suffisamment pour envoyer du sang dans l’organisme. Est-ce fréquent et grave ?

L’insuffisance cardiaque c’est évidemment quelque chose qui est fréquent et qui est grave. Elle est en général l’aboutissement d’une maladie cardiaque. Avant l’insuffisance cardiaque on a les autres signes dont on vient de parler et puis à un moment, quand le cœur a été trop abîmé par la maladie cardiaque et qu’il n’est plus capable d’éjecter suffisamment de sang – ou bien dans une autre forme d’insuffisance cardiaque qui apparaît plutôt chez les gens très âgés quand il n’est pas capable de se remplir correctement. Eh bien là, il va faire monter les pressions dans les organes qui dépendent directement du cœur et on retrouve en premier les poumons.

Donc l’insuffisance cardiaque, ce sont les signes finalement de l’incompétence pour le cœur à éjecter suffisamment de sang ou bien à se remplir correctement. C’est l’aboutissement en général d’une cardiopathie qui soit n’a pas été dépistée, n’a pas été prise en charge correctement, soit a été prise en charge correctement mais à beaucoup évolué.

Avez-vous les moyens de la traiter ?

Quand elle est reconnue à un statut suffisamment précoce, elle va justifier des traitements qui vont permettre bien sûr de stabiliser les patients, de retarder l’évolution vers ce que l’on appelle nous l’insuffisance cardiaque terminale. Oui, nous avons des solutions thérapeutiques pour les patients et il faut absolument que l’insuffisance cardiaque soit diagnostiquée pour que l’on puisse justement mettre en œuvre ces traitements.

Quand le problème est électrique, et que le coeur disjoncte

Vous êtes l’un des grands spécialistes français sinon mondiaux du rythme cardiaque. Pourquoi notre cœur se dérègle-t-il, et est-ce dangereux là encore ?

Le rythme cardiaque, c’est une espèce de grâce comme ça que l’on a depuis qu’on naît, puisqu’on a des battements cardiaques tout à fait réguliers, qui d’ailleurs sont à l’origine de l’activité mécanique dont on vient de parler, du cœur qui va se contracter. Et c’est parce qu’il y a d’abord une impulsion électrique. Malheureusement cette grâce ne tient qu’à un fil parce qu’il faut que le tissu cardiaque soit en parfaite capacité de conduire l’impulsion électrique, pour que tout se passe bien et qu’il n’y ait pas des situations où l’impulsion électrique finalement ne fonctionne plus tout à fait normalement.

Malheureusement toutes les maladies cardiaques – et quelquefois même en l’absence de maladie cardiaque – il va y avoir des modifications du tissu qui vont faire qu’il va être moins capable de transmettre l’impulsion comme il devrait la transmettre. Quelquefois il va la diviser et la rendre tout à fait anarchique – c’est ce qu’on appelle la fibrillation atriale -, quelquefois il va la piéger dans des circuits – ce sont des arythmies qui peuvent être dans les oreillettes ou bien dans les ventricules avec des dangers pour certaines d’entre elles. Quelquefois il va mal conduire l’impulsion électrique – ce sont les patients qui vont être amenés à recevoir des stimulateurs cardiaques. Bref, tout aboutissement d’une maladie cardiaque à un moment, c’est de mal transmettre l’impulsion électrique. Et puis ça peut se rencontrer également en l’absence de maladie.

Votre coeur bat lentement ? On a la solution !

Quels sont vos moyens d’intervention ? Justement on parlait de la pose de stimulateur – qu’on peut appeler vulgairement une « pile » pour soutenir notre cœur…

La médecine est extrêmement performante dans la prise en charge des arythmies et des pathologies de la conduction de l’influx électrique. Les stimulateurs cardiaques, c’est pour les cœurs lents. Quand le cœur est lent, on peut tout à fait suppléer en envoyant une petite impulsion électrique à partir d’un boîtier de pacemaker, au travers de fils électriques qui sont reliés au cœur. Ils envoient une petite impulsion qui supplée finalement le fait que l’impulsion normale soit n’a pas été fabriquée, soit n’a pas été conduite correctement aux différentes parties du coeur.

C’est quelque chose qui existe depuis 60 à 70 ans et qui est arrivé réellement à maturité, avec des progrès considérables ces dernières années qui sont surtout de l’ordre de la miniaturisation extrême des boîtiers. Cela, c’est pour le côté « coeur lent », pour lequel on a pratiquement la solution à tout !

Votre coeur va trop vite ? Le médecin le cautérise !

Pour le cœur rapide – ce qu’on appelle les arythmies -, c’est quelquefois un petit peu plus difficile. On a fait d’énormes progrès ces dernières années. Avant, on n’avait que les médicaments pour agir. Aujourd’hui on a certes encore des médicaments et on a surtout des interventions que l’on peut faire en passant par les vaisseaux, donc à cœur fermé, et qui consistent à aller cautériser différentes zones du cœur.

Il y a également un appareil qu’on appelle le défibrillateur, qui ressemble un petit peu au simulateur mais qui a une fonction tout à fait différente. Lui, il sauve les malades de la mort subite, c’est quand même quelque chose d’extraordinaire. Là aussi, la technologie fait d’énormes progrès. On a des appareils de plus en plus petits, de plus en plus faciles à mettre en place chez les patients.

Défibrillateur interne pour sauver la vie

Des défibrillateurs que l’on peut donc poser sur le patient comme un stimulateur ?

Absolument ! On connaît le défibrillateur que l’on voit quelquefois dans un lieu public sur un mur. Il s’agit d’un défibrillateur semi-automatique, c’est-à-dire celui qui va nécessiter qu’un témoin mette en place sur le patient des palettes électriques qui vont conduire du courant. Il est possible d’avoir exactement la même action avec un appareil implanté dans le corps du patient.

Evidemment, c’est réservé à des patients dont on sait qu’ils ont un risque très élevé de faire un arrêt cardiaque. On reproduit exactement le même phénomène. Il y a une reconnaissance automatique par l’appareil de l’arythmie, grave, dangereuse, qui menace la vie du patient à très, très, très court terme. Et puis il y a une intervention de l’appareil sous la forme d’un choc électrique, exactement comme celui que l’on délivre nous en externe avec un appareil qui est pendu au mur d’un lieu public.

Les 3 grandes révolutions récentes en rythmologie

Des progrès « révolutionnaires » sont-ils attendus dans la prise en charge pour les années à venir ?

Oui, il va y avoir des révolutions. Le propre des révolutions, c’est qu’on ne les prévoit pas toujours. On a vu 3 grandes révolutions ces dernières années dans le domaine de la rythmologie. La miniaturisation extrême des boîtiers de stimulateurs cardiaques fait qu’aujourd’hui on a des boîtiers qui ont la taille d’une phalange du petit doigt et qui sont donc implantés directement dans le cœur sans qu’on ait besoin de fil électrique. Ce qui nous affranchit de beaucoup, beaucoup, beaucoup de complications.

La 2e révolution c’est qu’avec nos cathéters, avec nos sondes, on arrive à aller traiter les arythmies et on a des révolutions régulières. C’est-à-dire que les ingénieurs nous proposent des énergies de plus en plus efficaces. On a vu d’abord la chaleur, puis on a vu arriver le froid, puis on voit arriver maintenant une nouvelle énergie qui s’appelle l’électroporation, qui correspond à des chocs électriques. Bref, à chaque fois on a des énergies plus efficaces, qui permettent de répondre à des besoins qui n’étaient pas couverts par les énergies précédentes; ça c’est une révolution importante.

3e grande révolution dans le domaine de la rythmologie : on commence à démembrer de mieux en mieux les causes génétiques d’un certain nombre de pathologies. Quand on commence à démembrer de mieux en mieux les causes génétiques, on commence à entrevoir des solutions. Evidemment, si on constate qu’il y a un défaut sur un gène qui est à l’origine d’une pathologie, on peut très bien imaginer pour l’avenir de commencer à pouvoir le corriger. On voit arriver des médicaments qui commencent à s’inscrire dans cette logique. Mais ça, ce sont de véritables révolutions thérapeutiques. Ce n’est pas aujourd’hui dans le domaine de la rythmologie, c’est plus dans le domaine de l’insuffisance cardiaque, dans certaines pathologies particulières comme l’amylose, comme la cardiomyopathie hypertrophique. On voit arriver de véritables révolutions thérapeutiques.

Pratiquer une activité d’endurance douce

Globalement, comment prendre soin de son cœur et de son système cardiovasculaire au quotidien ? En gros, si je bouge et que je me nourris correctement, est-ce que je vais vraiment limiter le risque d’accident prématuré ?

Vous avez dit l’essentiel. Oui, si on bouge, c’est-à-dire si on a une activité physique – vous savez qu’on recommande au moins 20 min d’activité physique quotidienne mais évidemment, quand on a 40 ans, on peut faire plus. 20 minutes, c’est quand on en a peut-être 70 ou 80. Il faut une activité régulière plutôt sur le mode d’une activité d’endurance, c’est-à-dire des activités qui vont solliciter le cœur de façon prolongée mais relativement douce. On ne parle pas de l’ultra endurance qui, elle, peut être délétère pour le cœur.

Mangez bien, évidemment. On sait que le surpoids est un élément important de la pathologie cardiovasculaire. L’hyper cholestérolémie et l’hypertriglycéridémie – donc le fait d’avoir trop de graisse dans le sang – sont un élément important également. Le diabète aussi. Donc oui, les règles alimentaires sont à respecter. Une fois qu’on a fait ça, on a probablement pris le plus de précautions possible pour ce qui nous concerne. Ensuite, il faut régulièrement voir son médecin traitant pour justement dépister des symptômes d’alerte qui pourraient conduire à consulter.

Et surveiller par exemple l’hypertension…

Il est recommandé de surveiller sa tension artérielle, mais là aussi de façon simple : c’est le médecin qui va surveiller. On ne va pas soi-même mesurer sa tension artérielle, on la mesurera si le médecin nous conseille de le faire, ça s’appelle l’auto mesure qui est très importante chez les gens chez lesquels on suspecte ou on est certain d’une hypertension artérielle.

La plupart des patients ne font aucune activité physique

Quels sont les bons sports pour le cœur, et les sports dont il faut se méfier ?

Si on voulait répondre simplement : tout sport est bon pour le coeur. Le fait d’avoir de l’activité physique c’est bon pour le coeur. Les cardiologues préfèrent les sports doux, d’endurance. Globalement, quand vous êtes à 60 ou à 70% de votre capacité maximale et que vous faites ça pendant un temps assez long, vous sollicitez votre cœur, vous faites ce qu’on appelle du cardio training et c’est évidemment quelque chose qui est mieux que de solliciter très brutalement le coeur.

Par ailleurs, certains sports que l’on déconseille sont l’hyper endurance, c’est-à-dire les gens qui poussent vraiment très, très, très loin les limites. On ne parle pas de marathon, mais de l’ultra marathon, de l’ultra endurance. Là, on en fait peut-être un petit peu trop. Mais décourager quelqu’un de faire du sport, c’est quasiment un langage qu’un cardiologue ne tiendra jamais. Un cardiologue sera toujours d’accord pour que la personne fasse du sport, mais de façon un peu plus raisonnable si elle en fait trop. On va surtout être amené chez la plupart des patients à leur conseiller d’avoir de l’activité physique parce que la plupart n’en ont pas, malheureusement.

Gare au squash si on a le coeur fragile…

Cela peut donc être de la course à pied, du vélo ?

Les sports d’endurance que l’on privilégie sont la course à pied, le vélo, la natation, en sachant que les sports portés comme le vélo et la natation sont ceux pour lesquels il y a le moins de traumatismes sur l’appareil locomoteur. Donc ce sont ceux que l’on peut faire le plus longtemps dans sa vie. Mais la course à pied est un excellent sport pour autant que les articulations le permettent également. A l’opposé, un sport très brutal, très fractionné pourra être pratiqué bien entendu pour le plaisir mais ne sera pas forcément conseillé sur le plan cardiovasculaire.

Vous pensez à quoi ?

Certains sports très brutaux – on parle souvent du squash, de ces sports là – doivent être pratiqués bien sûr mais il faut être sûr d’avoir une bonne santé cardiovasculaire pour les faire. Il ne faut pas faire ça de façon trop anarchique, donc toujours être certain qu’on soit capable de solliciter brutalement notre coeur.

Le Pr Deharo répondra à vos questions le 31 janvier à Marseille

Le Pr Jean-Claude Deharo interviendra lors de la conférence publique à Marseille mardi 31 janvier 2024 à 17h30 sur le thème : « Vos artères et votre coeur ont besoin de vous – Eviter 80% des maladies cardiovasculaires c’est possible ! » Rendez-vous à l’amphi Gastaut, siège d’Aix-Marseille Université, Jardin du Pharo, 58 Bd Charles Livon, 13007 Marseille. Entrée libre. Parking Q-Park face au jardin.

Cette conférence est organisée par MProvence en partenariat avec France Bleu Provence, l’APHM et Aix-Marseille Université.

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