« Love ta Bonne Mère » : nettoyer Marseille avec amour

Ce dimanche 11 février 2024, l'association 1 Déchet par jour/ 1 piece of rubbish a convié les motivés à l'annuel ramassage de déchets baptisé "Love ta Bonne Mère". Sur les escaliers de Notre-Dame de la Garde, les bénévoles ont ramassé puis trié les détritus, sur le rythme des nombreuses animations.

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Ils étaient près de 350 bénévoles ce dimanche après-midi, à déambuler autour de la basilique. Non pas pour admirer la vue, mais pour une opération de ramassage. Organisée par l’association marseillaise 1 Déchet par jour/ 1 piece of rubbish, la huitième édition de « Love ta Bonne Mère » a fait carton plein.

« Un lieu emblématique qui mobilise »

Chaque année, les opérations de l’association mobilisent des centaines de personnes, pour près de 900 kg de déchets récoltés en deux heures. Et l’approche de la Saint-Valentin, c’est à Notre-Dame de la Garde qu’elle donne rencard aux bénévoles. « C’est un lieu emblématique qui mobilise. Les Marseillais y tiennent et pourtant, c’est un endroit sale. », explique Alexandre Mounier, président de l’organisme créé en 2016. Lors de l’édition précédente, 658 kg de déchets ont été récoltés, soit 250 kg de moins que l’année 2022.

Munis de gants, d’une pince et de sacs, les ramasseurs ont collecté pléthore de déchets amenés par le vent et la pluie ces derniers jours. En famille, seuls ou entre amis, les sportifs ont entamé la mission, sur le rythme de la batucada. « Avec ce genre d’opérations, on souhaite rendre la protection de l’environnement normale et conviviale. », indique le président, qui constate le pouvoir fédérateur des associations environnementales.  » À chaque ramassage, 50% des participants sont des nouveaux volontaires. Certains n’ont jamais entendu parler de l’association. », ajoute-t-il.

33 000 mégots de cigarettes récoltés

Après l’effort, le réconfort. Les ramasseurs ont bénéficié d’un gouter, toujours en musique avec un DJ aux platines. Sur place, le » village durable » accueillait les associations du territoire agissant en faveur de l’environnement. Super Cafoutch, Zero Waste, ou encore Sauvage Méditerranée et ses accessoires en plastique recyclés… « Le but, c’est aussi de s’engager en matière de consommation. », assure Alexandre Mounier.

 

Recyclop , l’association qui revalorise les déchets toxiques en énergie, a comptabilisé 33 000 mégots de cigarettes lors du ramassage. Un nombre similaire à l’année précédente, mais cette fois, le bilan est encourageant. « Grâce à vous, ce sont des centaines de kilos de déchets qui ont été ramassées. Et bonne nouvelle, c’est beaucoup moins que l’année dernière. », a annoncé l’association dans une publication Facebook. Comme quoi, déclarer son amour à la Bonne Mère nécessite de mettre son cœur à l’ouvrage.

 

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