OM my God !

Jeudi, c’était soir d’Europe au stade Vélodrome après deux semaines de tourments où l’OM a changé d’entraîneur, le pape François a pris ses quartiers dans le virage Depé et la direction a vacillé. C’est Marseille Bébé !

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Une fois n’est pas coutume ici, j’avais envie de revenir au terrain et de parler foot. De vous parler du match. L’OM reçoit Brighton pour son deuxième match d’Europa League. Deux semaines plus tôt, les Olympiens étaient allés faire match nul (3 à 3) à Amsterdam contre l’Ajax, une équipe pas au mieux de sa forme.

 

63 465 spectateurs, dont 3000 supporters anglais, c’est le nouveau record pour un match européen au Vélodrome.

 

Et l’ambiance était au rendez-vous. Chaude avant même le coup d’envoi. Les South Winners déploient une bâche  » Votre haine, notre fierté  » en référence à la crise qui secoue le club depuis deux semaines. Provoquée après une réunion entre la direction et les chefs des groupes de supporters avec Rachid Zeroual, le boss des Winners comme leader de la contestation.

Voilà pour la réf !

 

Sifflets, sélection et bouchon

 

Pau Lopez, le gardien qui a encaissé 10 buts en trois matchs (3 contre l’Ajax ; 4 contre le PSG ; 3 contre Monaco) est sifflé à l’annonce de la composition de l’équipe.

Jonathan Clauss, meilleur Olympien de ce début de saison, est lui acclamé. Le latéral droit alsacien a appris à la mi-journée qu’il retrouve l’Equipe de France. Ce qui n’était plus arrivé depuis sa désillusion de la Coupe du monde.

 

La circulation étant totalement saturée à Marseille, en fin d’après-midi, certains supporters et suiveurs sont arrivés après le coup d’envoi donné à 18 h 45. Dommage car il ne fallait pas être trop en retard pour voir la belle entame de match des Olympiens requinqués et motivés par leur nouveau coach Gennaro Gattuso. L’Italien a remplacé au pied levé l’Espagnol Marcelino, qui a plié bagage au lendemain de la réunion houleuse à la Commanderie à laquelle il n’a pas participé. Estimant son projet sportif remis en cause, il a préféré abandonné le navire en pleine tempête sans chercher à redresser la barre…

 

Deux buts en une minute

 

19e minute, but du défenseur Chancel Mbemba suivi une minute plus tard d’un second marqué par Jordan Veretout.

L’OM mène 2 à 0 après 20 minutes de jeu. Les tribunes exultent.

Chancel Mbemba très critiqué pour ses dernières prestations montre une fois encore qu’il sait réagir dans l’adversité. Après avoir sauté dans les bras de son nouveau coach, celui qui est surnommé Demi-Dieu congolais s’est agenouillé devant le banc de touche pour embrasser la pelouse bénie quelques jours plus tôt par le pape François.

 

La solution offensive d’abord

 

La deuxième mi-temps démarre dans un vent de folie côté virages et tribunes. A la 50e, Jordan Veretout est victime d’un claquage à la cuisse, il sera indisponible une dizaine de jours. Acclamé à sa sortie par le public, il est remplacé par Azzedine Ounahi.

A la 54e minute, Pascal Gross marque pour Brighton, qui joue là le premier déplacement européen de l’histoire du club.

Sarr remplace Correa et Vitinha Aubameyang à la 62e  minute. Gennaro Gattuso veut rester offensif dans cette phase plus compliquée pour l’OM.

Pas longtemps. A la 78e Renan Lodi cède sa place à Iliman Ndiaye, le coach a choisi l’option défensive à plus de dix minutes de la fin du match.

 

Le meilleur match de Pau Lopez depuis une éternité

 

Le public continue à encourager vigoureusement les Marseillais moins fringants depuis le but encaissé. Mais pour l’instant Pau Lopez assure avec de nombreux arrêts. Le portier olympien semble plus sûr de lui. Son meilleur match depuis longtemps. Le plus abouti depuis le milieu de la saison dernière.

Pénalty transformé par Brighton à la 88e minute après une faute de Balerdi qui écope d’un carton jaune après avoir fait un excellent match. João Pedro prend Pau Lopez à contre-pied. Ni l’arbitre ni la VAR n’ont vu la faute sur Amine Harit qui s’est fait marcher sur la cheville jusqu’au sang.

Sept minutes de temps additionnel pour espérer encore gagner ce match et surtout ne pas le perdre.

Score final : 2 – 2. Dommage.

Il faut gagner ce dimanche à 13 h à domicile contre Le Havre, club promu. La dernière victoire des Olympiens remonte au 26 août contre Brest.

Une éternité.

 

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