OM : une reprise pas bénie des dieux

Quatre matches en neuf jours, l’OM a commencé sa saison 2023-2024 sur un rythme d’enfer. Retrouvant la ferveur de son peuple de supporters et… ses démons.

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Une victoire dans son volcan du Vélodrome, pas de qualification pour la Ligue des Champions, un nul chez le promu Metz à 11 contre 10 + la VAR…

 

Les dieux grecs n’ont pas dû aimer la campagne de Puma, l’équipementier de l’OM, qui rend hommage aux origines phocéennes de Massilia…

Ils ont puni le club qui ne jouera pas la Ligue des Champions cette saison, mais l’Europa Ligue. Ils avaient choisi leur camp, celui du Panathinaïkos. Dommage de se faire éliminer en 3e tour préliminaire alors que c’était largement à la portée des Olympiens millésime 2023 – 2024.

 

On change tout ou presque

Pour sa nouvelle saison, l’Olympique de Marseille a changé d’entraîneur.

Adios Igor Tudor, hola Marcelino ! Le coach espagnol a remplacé le Croate, parti fatigué et dépité par la 3e place en championnat après avoir tout donné sur le banc pendant dix mois.

On revient à un jeu moins spectaculaire en 4-4-2 essentiellement que l’on espère efficace avec une équipe qui a, elle aussi, été renouvelée pour moitié.

 

Des larmes au sourire

 

Elle a perdu son capitaine Dimitri Payet dans un bain de larmes lors d’une conférence de presse pleine d’émotion et de frustration.

L’au revoir du président Longoria n’a pas été facile mais il fallait rendre au King, au club depuis dix ans, sa liberté de jouer au ballon. Le laisser une saison de plus sur le banc aurait été un énorme gâchis.

Choqué, secoué, Payet a rebondi. Vite. Quittant Marseille provisoirement pour un voyage de deux saisons au Brésil, le pays des dieux du foot.

Accueilli en super star par les supporters et son nouveau club Vasco de Gama, Payet est passé des larmes au sourire, ce qui fait plaisir à tous les amoureux de l’OM.

 

Ça bouge encore dans le vestiaire

 

Les attaquants : Pierre-Eymeric Aubameyang, Iliman Ndiaye ; les milieux : Ismaïla Sarr, Geoffrey Kondogbia ; le défenseur Renan Lodi sont arrivés cet été pour renforcer l’équipe. Alexis Sànchez ne devrait pas revenir, sauf énorme surprise, d’ici la fin du mercato le 1er septembre. Cengiz Under est reparti chez lui en Turquie, Ruslan Malinovskyi a retrouvé l’Italie et on pousse Mattéo Guendouzi à aller voir ailleurs.

Valentin Rongier, le nouveau capitaine déjà adoubé dans ce rôle par Igor Tudor, doit aider Marcelino à faire prendre la mayonnaise entre nouveaux et anciens. Une tâche pas si facile malgré la qualité des recrues.

Les individualités fortes et techniques balle au pied doivent apprendre à jouer ensemble. Il y a eu de belles promesses comme lors du match retour contre le Panathinaïkos même si ça n’a pas suffi à se qualifier.

 

Des hauts, des bas et 48 000 abonnés

 

Manquent encore le supplément d’âme collectif et une préparation physique et mentale. Le nouveau coach le répète à chaque conférence de presse : « Impossible que l’équipe soit totalement prête avec seulement un mois de travail. Il y aura des hauts et des bas. » Il a prévenu. Avec quatre points en deux matchs, glanés contre Reims et Metz et une élimination de la Ligue des Champions, on n’est pas déçu !

Un peu quand même… Voire beaucoup pour nombre de supporters dont 48 000 abonnés au stade Vélodrome.

Après huit jours de travail et de repos, rendez-vous samedi 26 août boulevard Michelet, pour le match de championnat contre Brest. Victoire impérative pour se remettre sur de bons rails et laver la fête gâchée des 30 ans de la victoire en Ligue des Champions en mai dernier.

Les Olympiens avaient perdu contre les Bretons 2 buts à 1 alors que les supporters leur avaient offert une ambiance de folie et le plus beau tifo de l’histoire du club.

Les dieux grecs n’étant visiblement pas de bonne composition avec les Phocéens, reste à s’en remettre à la Bonne Mère pour la suite de la saison.

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