Sacré Willy : l’agroalimentaire responsable

Depuis 1919, quatre générations se succèdent dans les Alpes pour perpétuer l'héritage de Willy Guinchard, fondateur de la première laiterie du village de Gorgier, en Suisse. En 2014, l'atelier Sacré Willy s'implante à Tallard, dans les Hautes-Alpes. Depuis 2019, Martin Guinchard a pris les rênes de l'entreprise familiale.

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Ce podcast vous est proposé par Industries Méditerranée et Aria Sud.

Martin Guinchard, 34 ans est le descendant de Willy, François, mais aussi Christian. Bien plus qu’une histoire de famille, Sacré Willy, c’est un acteur de l’agroalimentaire dont la qualité des produits fait la renommée. Installé à Tallard, dans les Hautes-Alpes, ce producteur de desserts lactés privilégie l’usage d’ingrédients locaux. De la grande distribution aux épiceries fines, Sacré Willy gagne du terrain en proposant « une véritable expérience client. »

« Des fournisseurs qui nous ressemblent »

Dans l’atelier tallardien, les équipes ne chôment pas.« Nous devons fabriquer une recette tous les 10 jours, car le lait est un produit périssable », explique Martin Guinchard. Pour le groupe semi-industriel, priorité aux produits naturels, « ceux qui se retrouvent dans votre cuisine. Mon fondamental, c’est de travailler en toute logique avec la nature et les ingrédients. »

« Par exemple, la texture de nos crèmes dessert varie entre l’hiver et l’été, car les poules n’ont pas la même alimentation. », précise le chef d’entreprise, qui fait appel à des producteurs locaux.« On collabore avec des fournisseurs qui nous ressemblent. » Riz de Camargue, oeufs récoltés dans une ferme Alpine, lait collecté à moins de 25km… Sacré Willy, c’est avant tout de sacrés engagements, à commencer par une solidarité entre acteurs du territoire.

Sacré Willy : une éco-logique

Pour le fabricant, qui dit production locale, dit livraison responsable. « Le transport est un enjeu majeur lorsqu’on livre des produits frais. » précise Martin Guinchard, qui a décidé là encore, de s’allier à un acteur local. « L’objectif est de faire le moins d’arrêts possible. » Pour les consommateurs, le site de vente en ligne propose un choix réduit de villes desservies dans les bassins niçois, parisien et lyonnais.« Les clients peuvent être livrés entre 48h et 72 h. Et cette fois-ci, le transport se fait avec des velomen. », ajoute le dirigeant.

Devenir une figure locale

Depuis peu, le petit Poucet de l’agroalimentaire s’investit au niveau local pour émerger comme une marque identifiable des Alpes. Sur les festivals ou les pistes de ski, « ce qui m’intéresse, c’est de faire en sorte que mon écosystème soit tiré vers le haut. », explique le responsable. À l’approche des JO, le fabricant aspire à devenir partenaire de l’évènement avec ses chocolats chauds, sans additifs. Un défi supplémentaire pour la marque, qui s’engage à produire une alimentation saine.

Dans sa fabrique, le descendant peut compter sur une équipe de 27 employés. « On ramène souvent le travail industriel à la pénibilité. Ici, les gens viennent participer à une aventure. », explique Martin Guinchard, pour qui transmission rime avec passion.

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