DuranSia et TotalEnergies mettent les watts

La coopérative Duransia et le fournisseur d’énergie ont scellé un partenariat, à Peyruis, pour le développement de l’agrivoltaïsme sur le territoire alpin. Un projet d’envergure en matière d’énergie verte pour les Alpes-de-Haute-Provence.

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Selon Didier Marie, directeur général délégué de DuranSia, « c‘est un projet en cohérence avec notre stratégie, qui repose entre autres sur la création de filières à valeur ajoutée, la mise en œuvre de l’agriculture bas carbone, l’accompagnement de nos agriculteurs dans les chemins complexes de l’agroécologie, soit produire mieux, améliorer le revenu agricole tout en étant acteur de la transition écologique. » C’est à la mairie de Peyruis que ce nouveau partenariat a été signé avec TotalEnergies, pour le développement de l’agrivoltaïsme sur le territoire alpin.

L’agrivoltaïsme, un néologisme que Laurent Grolleau, directeur du développement de TotalEnergies, décrypte volontiers. « L’agrivoltaïque, explique-t-il, c’est un système étagé qui associe une production agricole primaire et une production d’électricité photovoltaïque secondaire, située au-dessus, sur cette surface qui permet aujourd’hui aux agriculteurs de produire de l’électricité solaire sans diminuer leur performance nourricière, tout en ayant un complément de revenu. »

Des solutions plurielles adaptées au territoire

Avec ce partenariat, « DuranSia souhaite fournir à tous ses adhérents le soutien et les conseils nécessaires pour les accompagner à devenir acteurs de la transition écologique et énergétique, assure Didier Marie, précisant que dans un contexte de stigmatisation régulière de l’agriculture, d’évolutions des pratiques et de modification de la réglementation, il est difficile pour les agriculteurs de se projeter sur des projets à long terme. »

Pour autant, de nombreuses solutions « sur mesure » existent pour les exploitants, comme l’a rappelé Pierre-François Michel, en charge du développement territorial et foncier chez TotalEnergies. Reste que les études préalables peuvent prendre du temps. Entre trois et cinq ans en moyenne pour voir un projet sortir de terre. « L’objectif premier de cette opération partenariale, c’est de faire du cas par cas », a d’ailleurs insisté Bernard Illy, le président de DuranSia. Il est vrai qu’avec 1800 exploitants agricoles adhérents et 5000 propriétaires fonciers qui auront leur mot à dire sur la transformation de leurs terres, la personnalisation des projets n’est pas un luxe mais une nécessité.

B.F.

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L’Espace Alpin est le journal agricole et rural des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes. Ce journal bimensuel est disponible sur abonnement sur lespace-alpin.fr

 

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