Les filles et Les garçons de la Tech ne travaillent que 4 jours… Et alors ?

Savoir se démarquer sur un marché hyper concurrentiel est toujours un pari. Les filles et Les garçons de la Tech, première entreprise à mission solidaire du secteur des ESN, s'efforce de le relever. Cette jeune pépite aixoise, dédiée à l’accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique, a placé l’intérêt général au cœur de sa raison d’être.

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Parmi les premières « entreprises à mission » du pays, Les filles et les garçons de la Tech a été créée en novembre 2020 et n’a pas manqué d’inscrire sa philosophie dans ses statuts, comme le stipule la loi Pacte, qui a institué ce nouveau type d’entreprise. Parmi les actions quotidiennes menées, la semaine de 4 jours payée 5 est sans conteste un axe différenciant. Le principe est simple : tous les salariés bénéficient d’une 5ème journée rémunérée qu’ils ne consacrent pas au travail habituel mais à leur bien-être. Un choix qui répond à 3 aspirations partagées par les salariés et les dirigeants : du repos, avec 12 jours de congés annuels supplémentaires ; de la formation, avec 17 jours consacrés à l’acquisition de compétences complémentaires ; et du sens, avec une implication, 10 jours dans l’année, dans un accompagnement bénévole auprès d’associations de leur choix ou des actions en faveur de la protection de l’environnement.

Des collaborateurs qui ne regrettent pas

Les fondateurs des filles et des garçons de la Tech sont tous des anciens de la Tech, expérimentés, pour lesquels le fonctionnement managérial traditionnel ne répondait plus aux attentes et aux besoins incessants de formation d’un secteur digital en perpétuelle évolution. Ce modèle innovant, qui peut au début laisser perplexe, démontre une réelle efficacité, notamment pour les salariés.

« Dès mon arrivée en tant que consultant, j’ai pu profiter du modèle inédit, basé sur des semaines de 4 jours où je travaille pour mon client et des cinquièmes journées dédiées uniquement au bien-être du salarié, explique Adrien Montigneaux, consultant DevOps. Selon lui, « c’est au cours de cette journée que j’ai la chance de pouvoir monter constamment en compétences sur les dernières technos et préparer des certifications afin de performer. Un excellent moyen d’évoluer professionnellement et d’apporter au client la meilleure expertise. »

« Les filles et Les garçons de la Tech » ne connait pas la crise

L’initiative séduit, puisque le nombre de collaborateurs ne cesse de croître, avec 25 personnes déjà embauchées et des besoins en recrutement permanents. Sur le terrain, tout cela se matérialise par l’ouverture de 3 agences à Aix, Paris et Toulouse. Ce qui marque les esprits, c’est l’engouement des collaborateurs qui ne cachent pas leur satisfaction quotidienne d’évoluer dans l’entreprise aixoise.

« J’ai été la première salariée à avoir rejoint l’aventure FGTech, explique Izia Grazilly, responsable de l’acquisition des talents, et depuis plus d’un an, j’ai à cœur de présenter et représenter au mieux notre modèle innovant à impact positif. Les collaborateurs qui nous rejoignent sont fiers d’avoir intégré une entreprise qui s’engage pour la société, mais également pour eux. »

Semaine de 4 jours : une force par rapport à la concurrence

La semaine de 4 jours permet ainsi des actions concrètes. Sur la seule année 2021, les collaborateurs ont cumulé 152 heures de mécénat de compétences et de temps donné en faveur d’actions environnementales, avec des engagements choisis et individuels auprès de nombreuses associations. Pour la gestion, le schéma est déclaratif, basé sur la confiance et l’implication. Un nouveau modèle entrepreneurial qui cherche à faire bouger les lignes et qui remet l’humain au cœur du système économique.

Ce fonctionnement fait tout simplement l’unanimité, car elle donne un sens supplémentaire au quotidien des salariés des filles et des garçons de la Tech. « Dans le cadre de mon engagement associatif, j’ai pu intervenir bénévolement auprès de l’association « l’École des XV » qui œuvre pour lutter contre le décrochage scolaire, se réjouit Guillaume Lautier, consultant en conduite du changement. Les élèves qui viennent dans cette association sont des jeunes qui ne disposent pas d’un environnement privé idéal pour travailler. Mon rôle était d’aider ces collégiens à structurer leurs devoirs, à se focaliser sur leur travail… Une mission très enrichissante où on voit vite qu’en apportant un simple cadre, ces jeunes sont capables de réussir par eux même, en regagnant petit à petit confiance en eux. »

N’allez pas demander à Fabien Amico, cofondateur et Pdg, si la route choisie est la bonne. La réponse sera rapide et claire : « Nous avons besoin de redonner du sens à nos métiers, et de nous mettre incessamment à la page côté technos. Et c’est ce qui fait comprendre à nos clients pourquoi le fait de ne disposer de nos équipes que 4 jours sur 5 n’est pas un souci par rapport à la concurrence, mais bien au contraire une force, puisque ces temps de ressourcement, d’utilité et de formation, leur permettent de revenir plus performants et motivés dans le suivi de leurs missions ».

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