L’Istituto Italiano di Cultura de Marseille fait briller l’Italie en France

L’Institut Culturel Italien de Marseille situé rue Fernand Pauriol a été fondé en 1951 suite à l’Accord Culturel franco-italien signé à Paris en 1949. Paola Ciccolella en est la directrice depuis septembre 2020. Pièces de théâtre, expositions, projections et débats sont au cœur d’une dense programmation culturelle sur l’Italie de hier et d’aujourd’hui.

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La mission de l’Institut Culturel Italien : diffuser la culture italienne

L’Institut Culturel Italien est installé au sein de l’ancienne Casa d’Italia, construite en 1936-37 et dotée d’un magnifique théâtre hélas disparu. Son bâtiment a été réalisé d’après le projet des architectes Antonio Lomaro, Paolo Gid Ales et Julio Carrano, dans le style ventennio avec ses lignes arrondies, ses petites terrasses circulaires et ses profils de fer formant un ensemble architectural atypique.

L’institut dépend du ministère des affaires étrangères italien et a pour objet de faire rayonner la culture et la langue dans le Sud de la France, proposant une pléiade d’événements gratuits tout au long de l’année. Sa mission principale est en effet la diffusion de la langue et de la culture italiennes en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénée et Aquitaine à travers l’organisation d’événements culturels et de cours afin de favoriser la circulation des idées, des arts et des sciences. Autant dire que son territoire d’action est vaste, à l’image de l’ancienne Provincia romana, plus connue sous le nom de Narbonnaise pendant l’Antiquité romaine.

Débats, théâtre, expositions et arts culinaires au menu

En cette rentrée, dès le 5 octobre, une semaine dédiée à la bella Italia ouvre le bal des événements en région, à Avignon, où le théâtre du Balcon accueille le 9 octobre à 16h “l‘ultima estate, Falcone e Borsellino 30 anni dopo”, une pièce présentée en italien, surtitré français. Signée Claudio Fava, elle revient sur un épisode tragique de la lutte contre la mafia. Une première est prévue le 7 octobre à l’Institut Culturel Italien à 18h30 et c’est gratuit (réservations obligatoires sur le site de l’institut culturel italien).

L’ULTIMA ESTATE avec Simone Luglio ©Duccio Burberi

Une exposition de photographies en noir et blanc intitulée “enquêtes anthropologiques en Italie”, conçue par le Mucem en écho à son abécédaire transalpin Une autre Italie, est par ailleurs visible jusqu’au 12 octobre : la photographe Monique Roussel de Fontanès met en lumière au travers de portraits saisissants les traditions et les rites en Calabre entre les années 50 et 70.

On y découvre les costumes traditionnels des femmes, leur dur labeur et les astuces développées pour éviter de s’écorcher les doigts en travaillant, leurs mains noueuses et leur sourire édenté. De processions religieuses en scène de vie du quotidien, les photographies d’une belle qualité esthétique dévoilent un passé oublié, révélant une histoire qui se perd.

Détail de la photographie d’une calabraise ©Monique Roussel de Fontanès

Cette petite mise en bouche autour de la culture italienne se poursuivra par des rencontres avec des auteurs, des concerts, des projections, également par la VII settimana de la cucina italiana nel mondo : ce sont les 18 et 19 novembre, avec un atelier autour des pâtes fraîches et un second autour du poulpe et des légumes animé par le Chef Raffaele Paparone. Petite entorse aux habitudes de l’institut culturel italien, la jauge étant limitée à 10 personnes, la participation aux ateliers est payante. Avis aux amoureux de la dolce Italia.

Plus d’infos sur : www.iicmarsiglia.esteri.it

En une, la petite histoire de l’institut culturel italien ©DVDM

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